En marge de la 7e édition de la journée du vétérinaire, qui se tient du 26 au 28 septembre à Ouagadougou, les acteurs se sont entretenus avec la presse. C’est ce 26 septembre au siège du ministère. Un cadre de partage d’informations sur le bien-fondé de ces journées. Pour le ministre délégué chargé auprès du ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dr Amadou Dicko : ‹‹ Le thème de cette journée porte sur les médicaments vétérinaires enjeux et perspectives. Mais pour rappel, l’ordre des vétérinaires du Burkina a été créé depuis 1991, il y’a de cela 32 ans et c’est un organe qui aide l’état burkinabè de la mise en oeuvre de la politique en matière de santé animale. Donc pour l’ensemble des politiques réglementants le domaine de la santé animale et de la santé publique vétérinaire nous nous appelons sur l’ordre des vétérinaires›› a-t-il fait savoir.
C’est après ce bref rappel du ministre délégué chargé de l’agriculture et des ressources animales et halieutiques que le président de l’ordre des vétérinaires du Burkina, Charles Dieudonné Mandé donne plus de détails à savoir : ‹‹ L’intérêt de ces journées est d’organiser des occasions de réflexion sur des sujets d’intérêt de l’ensemble de la population. Au niveau de la profession, nous avons ce grand rôle, que ça soit au niveau de la santé des animaux, que ça soit au niveau économique , nous avons ce rôle là, qu’à chaque fois que nous voyons qu’un sujet peut être intérêt pour la population, nous organisons des réflexions pour ces sujets pour arriver à avoir des recommandations que nous transmettons à qui de droit. Cela se fait toujours pour l’amélioration de la vie des populations >> a-t-il précisé avant d’ajouter que ‹‹ la particularité est que le simple fait que le circuit de distribution des médicaments ne soit pas respecté, le fait que n’importe qui s’érige en tant que distributeur, le fait que je puisse être capable de livrer, je deviens un professionnel de la santé humaine et cela cause un problème. C’est pour cela que nous disons qu’il faut faire une halte, qu’on réfléchisse, qu’on donne des orientations et surtout qu’on sensibilise la population >>a-t-il conclu.
Moumouni Ouedraogo
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