Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’enseignement National,le Pr Stanislas OUARO ; 𝗬É𝗹𝗶 𝗠𝗼𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗞𝗔𝗠 président du MRB exprime son raz de bol de l’attitude du ministre face aux grèves des élèves suite aux réformes opérées dans le système éducatif qui fait l’objet de polémique au sein de monde scolaire . En effet,des associations d’élèves ont annoncé 72 h de grève pour compter du jeudi 29 Avril .Un mot d’ordre qui a été respecté .C’est ainsi que dans la matinée du 29 Avril ,sorti nombreux dans la capitale pour manifester les élèves se sont heurtés à la police . un face-face s’oppose élèves et forces de l’ordre . Le combat devient rude . Tentant de forcer le passage les élèves seront gazés et dispersés par la police . Chaussures ,cahiers ,sacs En ce moment même une fille de la classe de troisième dans le Centre-nord rendait l’âme de suite des mouvements de grève . Une situation que 𝗬É𝗹𝗶 𝗠𝗼𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗞𝗔𝗠 déplore et condamne avec sa dernière énergie ‹‹ Nous sommes en deuil. Notre fille Cécile KINDA de la classe de 3ème du collège Sainte Bernadette de Kongoussi est décédée ce 29 avril lors d’un mouvement d’humeur des élèves contre les réformes des examens scolaires. Nous sommes meurtris.›› eclairinfo.net Elle ajoute que ‹‹ notre pays, notre école, sont déjà en crise. Nous ne voulons plus de mort du fait de grève. Nous ne voulons pas de fronde sociale ou scolaire.››
Pour elle le ministre refuse tout acte de dialogue .La preuve est que dans une précédente lettre qu’elle a adressé aux deux ministres de l’enseignement ,elle n’a été reçue que par Alkassoum MAÏGA ‹‹ Après ma lettre ouverte du 23 mars 2021 aux Ministres MENAPLN et MESRSI relative aux questions desdites reformes, je n’ai été reçue que par le Pr Alkassoum Maïga, MESRSI.›› Également des élèves ont demandé à être reçu par le ministre sans succès .‹‹Les élèves, vos enfants, via leurs représentants, ont demandé à vous rencontrer pour un dialogue. Par vos sorties médiatiques, vous annoncez publiquement et catégoriquement de ne pas vouloir les recevoir.››
Elle ajoute que les sorties médiatiques du ministre sont inutiles et provocatrices ‹‹ Ainsi, vos sorties inutiles et provocatrices ont fini par ruiner le climat éducatif et occasionner la manifestation de ce 29 avril avec au bilan un mort.››
S’est ouvert dans la cité du cavalier rouge dans l’après-midi de ce 29 Avril, le tout premier colloque international de sociolinguistiques. Une initiative du Laboratoire linguistique de l’Université Norbert ZONGO. La cérémonie d’ouverture a lieu en présence des autorités administratives et coutumières de la région , d’éminentes personnalités du monde universitaire et des étudiants sortis nombreux pour la circonstance.
Les participants
Une cérémonie placée sous la présidence de Alkassoum MAIGA,ministre en charge de l’enseignement supérieur et du patronage de Zephirin Diabré ministre d’État ,chargé de la Réconciliation.
Placé sous le thème : « Langues, le vivre ensemble et cohésion sociale en Afrique », ce colloque a pour objectif de rassembler les scientifiques de toutes les spécialités des sciences du langage, de la littérature et d’autres chercheurs de divers domaines pour réfléchir et échanger sur la problématique des langues, facteurs de cohésion sociale en Afrique et ailleurs a laisser entendre le ministre de l’enseignement supérieur Alkassoum MAÏGA.
Alkassoum MAIGA ,ministre de l’enseignement supérieur
Quant au patron de cette cérémonie, Zéphirin DIABRE, il a souligné le rôle combien important joue la langue en matière de cohésion sociale et de vivre ensemble .
Zephirin DIABRE ,ministre d’État chargé de la réconciliation
Premier du genre, cette rencontre internationale de sociolinguistiques connait la participation d’une centaine de sociologues, de linguistes et des chercheurs du domaine venant du Burkina Faso, de la France, de la Côte d’Ivoire, du Benin, du Togo, du Niger, du Tchad, du Cameroun, du Mali, du Gabon et du Congo.
Dans cette matinée du jeudi 29 Avril a eu lieu une opposition farouche entre élèves et forces de l’ordre .En effet , très tôt le matin des élèves ont envahis le centre ville de la capitale munis de pancartes sur lesquelles peut-on lire « OUARO tu es qui ? »; ‹‹ Seule la lutte libère » ;‹‹ Non aux réformes ›› . Ils disent demander la suppression pure et simple des réformes opérées par leur ministère de tutelle en ce qui concerne l’organisation des examens du Baccalauréat et du BEPC. Les manifestants se sont heurtés par la police sortie pour assurer le maintien de l’ordre . Ces derniers se sont opposés en procédant par des lances de cailloux.Une chose qui a rebellé les Forces de l’ordre les obligeant à se servir de leur gaz lacrymogènes . Dans l’affrontement ,les élèves ont dû prendre la débandade laissant chaussures ,cahiers et autres sur les lieux. D’autres villes du pays ont connu la marche des élèves .C’est l’exemple de la ville Kongounssi où des élèves ayant pris d’assaut un lycée privé ont semé la panique .Dans leur mouvement d’ensemble une jeune fille de la classe de troisième serait tombé et avec les mouvements ils l’ont piétiné .Transportée à l’hôpital ,elle succomba . Il faut rappeler que ce n’est pas la première grève des élèves suite aux différentes réformes opérées par leur ministère .
Le député Khalil Bara a été désigné par ces paires ce jeudi 29 avril président de la Haute Cour de Justice à l’issue d’un scrutin secret à la majorité absolue .Élu pour un mandat de 05 ans, Khalil Bara et ses collègues auront pour mission de désengorger les dossiers qui sont pendant cette juridiction notamment le dossier Blaise Compaoré .
La Haute Cour de Justice est une juridiction compétente pour juger le président du Faso et les membres du gouvernement pour les actes commis dans l’exercice de leurs fonctions. Elle est composée de six députés élus par l’Assemblée nationale et de trois magistrats de grade exceptionnel, désignés par le président de la Cour de cassation. Elle est compétente pour connaître des actes constitutifs de haute trahison, d’attentat à la Constitution ou de détournement de deniers publics commis par le président du Faso dans l’exercice de ses fonctions. Cette juridiction est également compétente pour juger les membres du gouvernement en raison des faits qualifiés de crimes ou délits, commis dans l’exercice de leurs fonctions.
Selon nos confrère de l’Agence d’Information du Burkina (AIB ) une fille de la classe de troisième du collège Sainte Bernadette de Kongoussi serait décédée dans la matinée du 29 avril 2021, lors d’un mouvement de foule provoqué par une protestation scolaire.
L’élève qui répondait au nom de Cécile Kinda fréquentait la classe de troisième dans cet établissement à vocation confessionnelle.
«La classe de troisième avait un cours d’EPS ce matin. Mais le terrain de sport est externe à l’internat. Et c’est en plein cours qu’un groupe d’élèves est venu siffler et créer la panique.
Les filles qui étaient au terrain couraient dans tous les sens et c’est dans cette course que Kinda Cécile est tombée.
Nous l’avons évacué à l’hôpital mais on n’a pas pu la réanimer. Elle nous a malheureusement quitté» nous a retracé un membre de l’administration scolaire de l’établissement.
Plusieurs jeunes des quartiers Kamnda, Abena, Gassi et autres de la capitale N’Djamena ont pris d’assaut les voies publiques très tôt ce matin. Sur des pancartes, on peut lire des formules telles que « Non au Conseil militaire de transition », « Non à la France ». Ces manifestants protestent contre le Conseil militaire de transition et le soutien de la France au CMT
Les manifestants
Des pneus sont brûlés sur de nombreux axes. Les policiers déployés sur le terrain répondent par des tirs de gaz lacrymogènes.
Cette manifestation a été annoncée par la Coordination des actions citoyennes (CAC), initiatrice de la marche « Wakit tama », le 24 avril lors d’une déclaration. Elle regroupe regroupe plusieurs corporations en son sein.
Le bras de fer entre les élèves et leur ministère de tutelle en ce qui concerne les récentes réformes opérées dans le domaine de l’éducation est loin d’être terminé. En effet ces derniers à travers une note envisagent aller en grève pour une durée de 72h à compter du jeudi 29 Avril .
Les associations signataires de ce préavis de grève sont : l’Association des Elèves du Secondaire de Ouagadougou (AESO); l’Association des Scolaires de Koudougou (ASK); l’Association des Scolaires de la Comoé (ASC); l’Association des Scolaires du Sourou (ASS); l’Association des Scolaires de Tenkodogo (AST); l’Association des Elèves du Secondaire de Garango (AESG); l’Association des Elèves du Bam (AEB); l’Association des Scolaires de Boussouma (ASB); l’Association des Scolaires de Ouargaye (ASO); l’Association des Scolaires de Poni (ASP); l’Association des Scolaires de Villy (ASV); l’Association des Scolaires de Nahouri (ASN); l’Association des Scolaires de Didyr (ASD); l’Association des Scolaires de Gorom (ASG) Bureau Communal des Elèves de Boulsa (BCEB); l’Association Taneyenema des Elèves du Gourma (ATEG); le Bureau Communal des Elèves de PA (BCEP); l’Association des Scolaires de Makongo (ASM).
Le Général de Corps d’Armée, Mahamat Idriss Déby a nommé Pahimi Padacké Albert Premier ministre, Chef du Gouvernement de Transition. Le Président du Rassemblement national des démocrates tchadiens (RNDT-Le Réveil) qui était le dernier Premier ministre du défunt président Déby avant la suppression dudit poste le retrouve trois ans plus tard .
Avant de déposer ses valises en Europe où elle vit, l’artiste Heney, Henriette Nikièma à l’état civil, après Ouagadougou sa ville natale, a roulé sa bosse en Afrique et en Amérique. Possédant une double nationalité, néerlando-burkinabè, cette polyglotte a été secrétaire générale des Burkinabè vivant en Hollande. Dans la musique professionnelle il y a seulement quelques années, Heney a d’abord fait ses preuves dans bien de secteurs d’activités ici et ailleurs. Sa discographie se compose d’un album de 10 titres sorti en 2019. Il a été suivi de trois singles et d’un maxi. Nous avons rencontré la ressortissante de Kokologho dans nos locaux à Ouagadougou. Heney revient largement dans l’interview qui suit sur son parcours, les thèmes abordés dans ses compositions, ses projets…
Pour nos lecteurs, qui se cache derrière l’appellation Heney ?
Je réponds au nom d’Henriette Nikièma à l’état civil. Heney, c’est mon nom d’artiste. Il faut dire qu’avant de faire la musique, j’ai évolué dans des domaines professionnels assez variés. Titulaire d’un master en politique territoriale et développement durable de l’Université de Mans en France, j’ai travaillé pendant une dizaine d’années dans des institutions internationales en Europe, précisément dans le domaine du développement et de la coopération. A la Haye au Pays-Bas, je me suis occupée de Programmes de développement de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, où je me rendais régulièrement. En 2008 j’ai rejoint la représentation de l’Union européenne à Ouagadougou où j’ai exercé comme gestionnaire de Programmes d’aide humanitaire huit ans durant. J’ai aussi été, de 2017 à 2020, coordinatrice d’un consortium de 11 organisations. Je me consacre actuellement à la dynamisation de mon association dénommée ATEL, qui œuvre pour l’accès des personnes vulnérables aux services sociaux de base.
Par rapport à la musique qui est une passion pour moi, j’ai travaillé à fond sur mon dernier maxi que j’entends promouvoir pour sensibiliser l’opinion à la tolérance et à la cohésion sociale.
Comment êtes-vous venue à la musique ?
De nos jours nous avons Internet et bien d’autres technologies de l’information et de la communication. Mais avant il y avait les soirées belotte dans les quartiers. Moi j’avais des frères qui s’y consacraient en même temps qu’ils diffusaient de la musique. Chaque fois j’écoutais et chantais. Cela me plaisait beaucoup. De là est venue ma passion pour la musique. Il a fallu d’abord faire ma vie, me construire une carrière, me marier et faire des enfants. C’est après tout cela que j’ai décidé de me lancer dans la musique.
Le milieu de la musique n’est pas facile, parce que le succès ne vient généralement pas d’un coup. Faites-vous autre chose en dehors de la chanson ?
Comme je l’ai signalé tantôt, j’ai évolué dans le monde du développement et de la coopération internationale. J’ai travaillé en Europe, au Burkina et dans plusieurs pays dans la sous-région, entre autres au Mali, au Ghana, au Nigeria…J’ai fini ma mission et maintenant je suis en train de faire la promotion de la musique qui me tient à cœur.
Dans quel registre ou genre musical évoluez-vous ?
Je fais du tradimoderne et je m’exprime dans ce registre dans un album de dix titres sorti en 2019 et qui s’appelle «Couleur de vie». C’est une œuvre qui a trait à beaucoup d’aspects de la vie. Je touche un peu à tout dans ma musique. Je chante la religion, le social, la femme, l’homme, l’amour, sans oublier les grands problèmes que notre pays traverse présentement comme l’insécurité, la cohésion sociale, question de dire comment faire pour sortir de cette situation. Je donne en fait ma petite contribution à la résolution de toutes ces difficultés du quotidien.
J’ai aussi essayé de faire sortir plusieurs singles et un maxi sur la cohésion sociale. Présentement je suis en train de me préparer pour un deuxième album.
Pourquoi le choix du genre tradimoderne ?
Ce choix parce que, comme je vous l’ai déjà dit, je suis Néerlando-Burkinabè, et à ce titre je trouve que le traditionnel est très intéressant. C’est une manière de traduire ma culture et de montrer qui je suis à travers la musique. Pour le moderne il faut dire qu’il y a une bonne partie de la population qui aime aussi ce genre et il faut donc satisfaire tout le monde en étant varié dans ce qu’on propose, faire ressortir ce que nous avons de beau, faire vraiment en sorte que chacun puisse trouver son compte. La dernière fois je discutais avec quelqu’un et je lui disais que le moderne est très intéressant, mais quand on va en profondeur on s’aperçoit que nous avons de très beaux instruments et avec le tradimoderne on peut bien les exploiter fortement pour intéresser le plus grand nombre. C’est pourquoi je me consacre à ce registre et pas uniquement au traditionnel. Cela, pour donner vraiment de la couleur à ce que je fais.
Mais dans ce genre tradimoderne, quelle est votre particularité ?
Ma particularité dans le tradimoderne, c’est de faire découvrir ma voix à travers ce que nous avons de valeureux. Je m’atelle à avoir un contact direct avec les instruments pour montrer que ce que nous avons est quelque chose de très bien. Il s’agit donc de faire un mariage avec le moderne. C’est une façon de cultiver, de savoir mettre les bonnes notes. Je mets en exergue tous les instruments que nous avons ici au Burkina pour communiquer à travers le merveilleux canal de la chanson.
Avez-vous des instruments que vous privilégiez ?
Ce sont essentiellement le bendré, le tam-tam, la calebasse. Je compte intégrer la kora et la flûte dans mes prochaines compositions. Je suis rentrée d’Europe il y a quelques semaines, et j’ai eu le temps d’échanger avec les gens afin de mieux utiliser tous ces instruments pour transmettre mes messages et ma culture dont je suis très fière.
Pouvez-vous nous présenter votre dernière œuvre en date ?
Dans le monde du développement et de l’humanitaire, j’ai eu à toucher du doigt beaucoup de choses comme les questions de santé, des réfugiés… J’ai donc voulu puiser dans la réalité des choses. Le Burkina Faso est différent de ce qu’il était avant et nous sommes confrontés à beaucoup de choses qui concernent tout le monde. C’est le cas par exemple de l’insécurité, et mon œuvre vise donc à passer des messages pour sensibiliser, afin d’aider à changer les choses. J’ai donc fait sortir dans ce sens un maxi qui s’appelle «La richesse de la différence». Je le dédie à toutes les personnes ayant souffert et souffrant dans leur peau et dans leur vie d’intolérance ou de toutes autres exactions dues à leur appartenance à une race, à une religion, à leur couleur de peau, leur ethnie, à leur handicap, à leur position sociale… C’est aussi une ode à tous ceux qui considèrent que la diversité, qui fait la différence entre les peuples, n’est pas une menace mais une richesse.
Nous sommes dans une période de pandémie de covid-19, malheureusement marquée par un ralentissement des activités dont celles culturelles. Comment comptez-vous piloter votre promotion artistique dans un tel contexte ?
Quand je suis rentrée d’Europe, j’ai tout de suite eu l’idée de rencontrer beaucoup de personnes qui pourraient éventuellement m’ouvrir des portes pour l’avenir. J’ai eu la chance de trouver des gens réceptifs sur mon chemin. Au Pays-Bas déjà j’ai envoyé mon œuvre au premier ministre qui l’a écoutée et a visionné le clip avant de me répondre. Je garde donc espoir de voir des portes s’ouvrir à moi là-bas aussi. Cela me permettra de montrer notre culture et de partager les mêmes soucis. Là-bas en Europe, le chantier est ouvert et ici aussi, c’est le cas avec déjà cette interview que vous m’accordez. Le clip passe sur certaines chaînes de télévision et j’en suis d’ores et déjà satisfaite.
Avez-vous des projets à court terme ?
Oui ! Je suis en train de composer en même temps que je rencontre les médias. L’occasion m’est donnée d’échanger avec les uns et le autres pour savoir ce qui est pertinent dans ce que je fais. Tout cela pour apporter ma pierre à la construction de notre cher Faso. Je suis très fière de mon pays et je pense que le Burkina a énormément besoin de moi, de nous tous pour son développement. Personnellement j’ai encore beaucoup de choses à proposer au public.
Quelles sont vos rapports avec ceux qui vous ont devancée dans la musique ?
Je suis Ouagalaise mais je viens de Kokologho. J’ai un frère là-bas qui a fait la promotion du Faso Dan Fani en Europe et qui y tient un festival depuis quelques années. En 2020 il m’a confié la coordination d’une trentaine d’artistes. C’est un grand festival qui magnifie le Burkina Faso. Par son truchement je suis en contact avec beaucoup d’artistes actuellement, et des réflexions sont en train d’être menées pour voir comment nous pouvons avancer ensemble.
De façon générale, comment voyez-vous l’avenir de la musique burkinabè ?
Le milieu artistique est très complexe. Personnellement je ne suis pas allée directement à la musique parce que si tu n’as pas quelqu’un pour te soutenir, un fonds pour travailler, c’est très difficile. Les Burkinabè n’ont pas encore intégré la donne que les artistes doivent être soutenus. Il faut à mon avis des cadres de concertation, des points focaux partout pour booster la création. La musique, c’est de l’art, et il faut mettre vraiment les moyens qu’il faut pour sa promotion, parce qu’elle reste un canal comme bien d’autres du développement d’un pays.
On accuse parfois à tort ou à raison le département de la Culture de ne pas faire assez pour les artistes burkinabè. Quel est vous votre jugement ?
Je pense que présentement il y a tout de même un changement dans le bon sens. Il ne faut pas être dans son petit coin et chanter chaque fois que ça ne va pas. Il est nécessaire d’approcher les décideurs pour comprendre les limites à leur niveau qui font que tout n’est pas rose. C’est pour cela que j’ai parlé tantôt de cadres de concertation qui impliqueraient toutes les parties prenantes.
Avez-vous un message particulier dans ce sens ?
Je dis d’avance grandement merci à tous ceux qui vont m’écouter et me suivre. Merci à la Rédaction de L’Observateur Paalga pour l’opportunité qui m’est offerte de m’exprimer. Cela permettra à beaucoup de compatriotes d’ici et d’ailleurs de me découvrir. C’est bien pour moi une porte d’entrée pour exposer les questions que nous traitons et qui sont d’ailleurs communes à toutes les sociétés partout.
Dans une correspondance signée le 23 avril 2021, l’actuel secrétaire général de la section Kadiogo ,le Baloum Naaba de ZINGUINDESSE parti de Gilbert Ouédraogo annonce sa démission