
Le Conseil d’Information et de Suivi des Actions du gouvernement était face aux hommes et femmes de médias dans la matinée du lundi 12 Avril à Ouagadougou .
Objet se prononcer sur un certain nombres de sujets en lien avec l’actualité politique et socio-économique du pays que sont entre autres la reconfiguration de l’espace partisan post élections ;la situation sécuritaire à l’est et au Sahel avec ses derniers développements
la crise dans le secteur des transports
l’économie nationale en lien avec la crise sanitaire ;la crise dans le secteur de l’éducation.

Se prononçant sur la reconfiguration de l’espace partisan post élections,le CISAG trouve que le texte qui régit l’appartenance des partis politiques à la majorité ou au Chef de File de l’Opposition Politique (CFOP) doit être revu en ce sens qu’il n’a pas la même interprétation chez tous ” les tiraillements observés en ce moment autour de l’affiliation à la majorité et à l’opposition ou au CFOP, interpellent toutefois sur la nécessité de relire la loi sur le statut du chef de file de l’opposition, afin d’éviter les amalgames. Les récentes sorties médiatiques de certains partis politiques d’opposition non affiliés au CFOP, dénonçant une lettre du MATD qui les enjoignait à le faire est la preuve que cette loi n’a pas la même interprétation chez tous les acteurs politiques. De toute évidence, elle mérite donc d’être relue et actualisée.
“

Le Conseil a également porté sa lecture sur la situation sécuritaire du pays .Selon son Président, Mr Issiaka OUEDRAOGO ,la situation sécuritaire dans l’Est et dans le Sahel du Burkina Faso reste très préoccupante. “En dépit du discours volontairement optimiste et rassurant véhiculépar les autorités, les groupes armés que l’on donnait, il y a quelques semaines, pour extrêmement fragilisés, font toujours preuve d’une nocivité et d’une toxicité qui sèment le
trouble au sein des populations civiles.”Issiaka OUEDRAOGO.
La crise au sein du secteur des transports a été aussi évoqué par les conférenciers du jour.
Pour le CISAG ,le secteur des transports va mal au Burkina Faso.
“Entre les luttes corporatistes et les
comportements monopolistiques, l’on assiste à des passes d’armes entre certains acteurs et
les autorités sur fond d’accusation de tout genre. Pour notre part, nous estimons que force doit rester à la loi. Les menaces de grèves et de blocages qui prennent parfois en otages les burkinabè montrent un besoin impérieux de mettre de l’ordre dans ce secteur sensible de la vie publique et économique.

La situation de l’économie nationale constitue également une préoccupation pour le CISAG selon son Président .”le CISAG reste également préoccupé par la situation de l’économie nationale en particulier celle du secteur privé qui a été durement éprouvé par la crise sanitaire du covid-19 comme en témoigne le bilan 2020 fait par la Chambre de Commerce et d’industrie au sujet de ses activités, il y a quelques jours de cela des frontières terrestres des pays membres de la CEDEAO,avec la prise de mesures
adéquates pour faire face à la crise du corona virus.Il poursuit que dans les jours à venir une une grande marche de soutien à la relance économique et d’encouragement de tous les acteurs du domaine sera organisée par le CISAG en collaboration avec d’autres structures associatives.
L’affaire Appollinaire COMPAORE semble aussi un sujet si préoccupant pour le CISAG .En effet celui-ci a saisi l’occasion pour donner sa lecture sur la dite affaire .
“C’est avec stupéfaction que nous avons lu dans les médias internationaux les attaques portées contre le Président du patronat burkinabé, Monsieur Apollinaire COMPAORE, au sujet de supposés trafics dans lesquels il serait impliqué. “
A lui d’ajouter que les capitaines de notre navire économique font partie de notre patrimoine commun et nous avons le devoir de les protéger, comme cela se fait ailleurs.
” C’est pourquoi le CISAG condamne ces allégations sans preuves contre un chef
d’entreprise dynamique et entreprenant et qui fait la fierté du Burkina Faso tant au plan
national qu’international. Pour nous, la Nation doit reconnaissance à cet opérateur
économique qui, à l’image de feu Oumarou KANAZOE, constitue un exemple qui doit
inspirer les jeunes générations. En tant qu’OSC il est de notre responsabilité de dénoncer
les combats d’arrière-garde qui nuisent aux intérêts de notre pays.”

Le CISAG s’est enfin penché sur la question des réformes opérées dans le système éducatif burkinabè .Il dit s’inquiéter de l’état dans lequel se trouve l’école burkinabè .
” Nous sommes inquiets de la situation de décrépitude totale
dans laquelle se trouve l’école burkinabè. Les récentes manifestations de scolaires contre les réformes entreprises par le gouvernement et qui ont été abondamment relayées et
commentées par la presse, ne sont en réalité que la face visible de l’iceberg ” Issiaka OUEDRAOGO .
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