

Le Mouvement pour le plaidoyer du retour de la paix et la cohésion sociale du Burkina Faso ( MPCRN) après avoir sillonné les quatre coins du Burkina à la rencontre des personnes ressources, a produit un rapport détaillé intitulé: « Reconstruire la paix et la stabilité par l’exemple (ou l’action) contexte justificatif ».
Un rapport comprenant trois grands parties expliqués dans 21 pages.
Synthèse ! « Depuis quelques années, le Burkina a mal à sa cohésion social conduisant à l’effritement du tissu social.En effet indique le rapport, le pays des hommes intègres vit des heures sombres de son histoire dues à des crises politiques, sécuritaires, socio-économiques entre autres ».
C’est fort de ce constat qu’un groupe d’acteurs de la société civile et des partis politiques avec à sa tête Safiatou Lopez Zongo, présidente d’honneur du Cadre de concertation nationale des Organisations de la société civile et Présidente de l’Association pour la promotion de la démocratie et de la participation citoyenne (APDC), en vue de mettre en nu l’importance décisive de la mise en œuvre d’un dialogue national au Burkina Faso afin de penser les plaies des Burkinabè meurtris dans leur chair, a mis en place un mouvement.
Le Mouvement pour le plaidoyer du retour de la paix et la cohésion sociale du Burkina Faso (MPCRN), puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est donné pour leitmotiv de réconcilier tous les Burkinabè à travers sa propre démarche en faisant de la paix son cheval de bataille. Et pour réussir cette mission, les membres de ce mouvement ont usé de l’approche neutre à travers la paix par l’exemple.
Ainsi, tous les représentants des différentes sensibilités de la vie publique burkinabè ont été réunis afin de porter un message spécifique à tous les autres citoyens. Par ailleurs, les responsables coutumiers, à savoir les chefs ‘’majeurs’’ des principaux groupes culturels du pays ont été rencontrés, ainsi que des figures de premier plan des principales religions.
Des personnalités morales de diverses expériences ont aussi été rencontrées, en même temps que des groupes de citoyens dans plusieurs régions du pays. A toutes ces cibles, il a été demandé de se mettre en mouvement afin d’adresser une demande à la direction politique du pays afin qu’elle acte le dialogue national en proposant un agenda.
L’objectif du mouvement, selon ces premiers responsables, est que le dialogue national est la meilleure voie devant permettre de régler plusieurs dysfonctionnements en une seule occasion, à savoir, faire reprendre langue à plusieurs acteurs qui ont été séparés par des contradictions politiques et adopter des décisions par voie consensuelle pour répondre à plusieurs problématiques.
Le MPCRN s’est constitué en vue d’apporter un élan supplémentaire à tous les efforts déjà en cours. Il a adopté une démarche fondée sur l’exemple et la mobilisation des forces morales pour soutenir le plaidoyer et la demande de convocation du dialogue national par l’autorité compétente.
C’est pourquoi, des personnalités comme Monseigneur, Anselme Titiama Sanon,le Mogho Naaba, le Wogdnaaba, le chef des Bobo mandarè, les responsables des confessions religieuses, l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo, le Premier ministre, Christophe Dabiré, le controleur général de l’ASCE-LC, Luc Marius Ibriga, la majorité politique dont le MPP, le Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, le monde syndical comme l’UAS, des autorités ivoiriennes, des OSC vivant en Côte d’Ivoire entre autres ont été rencontrées afin de recueillir leurs expertises pour donner une chance à ce dialogue national.
Et cela pour que le Burkina redevienne un havre de paix où il fait bon vivre où ses fils et filles parlent le même langage. Et toutes ces personnalités ont apprécié la démarche du MPCRN et ont apporté leur soutien sans faille à cette initiative salvatrice qui vise la cohésion et la paix au Burkina Faso.
Mamadou BENAO
eclairinfo.net