Le Premier ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, a lancé officiellement ce samedi 26 juin à Ouahigouya, les concertations communales sur le processus de réconciliation nationale. Il avait à ses côtés le ministre d’Etat en charge de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin DIABRE, le président du HCRUN, et une importante délégation ministérielle.
Dans son mot de bienvenue, le Gouverneur de la Région du Nord, Justin SOME, a déclaré qu’au premier trimestre de 2021, cent quatre (104) conflits ont été repertoriés dans la région. Ce sont des conflits en lien avec le foncier, les relations entre communautés, la succesion, la politique, etc.
Tout en saluant les efforts du président du Faso et du Premier ministre en matière de réconciliation, le Gouverneur a rassuré de l’engagement des forces vices du Nord à soutenir le processus jusqu’à son aboutissement.
Dans le discours officiel de lancement, le Premier ministre a fait observer que le Burkina Faso vit plusieurs catégories de problèmes qui nécessitent un faisceau de solutions. Et d’ajouter que l’originalité du processus en cours est la prise en compte des problèmes locaux de réconciliation, et l’implication des populations à la base.
Le Chef du Gouvernement a réaffirmé que le processus obéira au triptyque, Vérité-Justice-Réconciliation, et que son gouvernement ne fera pas obstacles aux procédures judiciaires.
Après le lancement officiel, les forces vives de la commune de Ouahigouya ont entamé leurs concertations. Le préfet du département a présenté les résultats des entretiens menés par le point focal, qui ont ont montré qu’il existe dans la commune, des conflits liés au foncier, aux relations entre communautés, à l’insurrection, aux relations agriculteurs-éleveurs, aux castes, à la politique, à la mauvaise utilisation des réseaux sociaux, etc.
Comme solutions endogènes, les populations ont proposé l’arbre à palabre ; la médiation des neveux ou des amis d’enfance ; les médiations des chefs coutumiers ou religieux, des Poéssé, des Forgerons et du Béndré ; et la Parenté à plaisenterie.
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