

Dans un point de presse tenu en cette soirée du vendredi 02 juillet à Ouagadougou ,le Conseil National de la Jeunesse (CNJ) s’est prononcé sur la situation sécuritaire qui prévaut au Burkina Faso.
Le Conseil dit suivre comme tout le monde l’évolution de la situation qui depuis 2016 ne fait que prendre de l’ampleur malgré les efforts consentis par les autorités gouvernementales . Et les évènements de ces deux jours notamment l’attaque de Solhan qui a coûté la vie d’une centaine de nos compatriotes et l’embuscade tendue contre la patrouille de la CRS ayant occasionné la mort de 11 policiers sont des cas palpables de l’imminence du phénomène .
C’est pourquoi le Conseil dans sa déclaration demande au gouvernement la prise de mesures urgentes pour la sécurité des populations et des axes routiers à travers des réactions rapide sur le terrain ; le renforcement des moyens d’intervention des FDS ; le renforcement des services de renseignements ; l’encadrement et la dotation des VDP des moyens d’intervention ,la mise en œuvre des stratégies régionales sécuritaires inclusives ; la garantie de la souveraineté de notre armée par la relecture des accords de coopération militaire ; la présence effective de l’Etat dans toutes les communes ; le contrôle des actions des FDS et des VDS ; la garantie du droit à l’éducation (réouverture des écoles ) ; la garantie des droits des communautés pour leur plein développement.

Outre ces recommandations Moumouni DIALLA et ses camarades ont lancé un appel à
‹‹l’union sacrée de tous les burkinabè au tour de la cause nationale ›› qui est la défense de la patrie .Ils appellent la jeunesse à
la résilience et à être des vecteurs de la paix et de la cohésion sociale ;
d’éviter de se faire manipuler ;
d’avoir un sens élevé de responsabilité et de leadership ;
d’être engager pour la défense du pays ;de collaborer avec les autorités, les FDS et les VDP
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