

Après trois ans à la tête du Conseil National de la Jeunesse , Moumouni DIALLA candidat à sa propre succession dit être celui à même de porter haut la voix de la jeunesse et la défendre partout où besoin y est . Dans un entretien accordé à www.eclairinfo.net celui-ci a présenté le bilan de son mandat écoulé et ensuite étalé son programme d’activités pour son second mandat .
www.eclairinfo.net : Trois ans à la tête du CNJ quel bilan peut-on faire de votre gouvernance ?
M.DIALLA : ‹‹Notre mandat a été un mandat de difficultés , de mise sur pieds du Conseil National de la Jeunesse , du traçage du chemin dont doit prendre le Conseil .En dépis de ces difficultés mon équipe et moi avions fait un exploit dans la promotion de la jeunesse ,la création de l’emploie pour les jeunes et leur implication dans la prise des décision dans les instances.››
www.eclairinfo.net : Où en est-on avec le bras de fer avec le ministère de la jeunesse ?
M.DIALLA :‹‹ ‹‹ Au début la collaboration avec le ministère en charge de la jeunesse n’était pas aussi que ça .Mais c’était une question d’incompréhension .À l’heure où je vous parle nous travaillons en parfaite harmonie .››
www.eclairinfo.net : Qu’entendez vous faire si vous êtes réélus ?
M.DIALLA :‹‹Comme je vous le disais ,notre premier mandat a été un mandat de mise sur pied du Conseil. Pour le mandat à venir si nous sommes élu bien-sûr il s’agit de la capitalisation des acquis que nous avions engrangés. Au premier mandat nous avions plaidé pour la création d’emplois des jeunes ,leur formation et leur implication dans les instances de prises de décisions lesquelles doléances ont été prises par les autorités .Mais ce problème demeure toujours d’actualité car le manque d’emploi prersiste et le pourcentage des jeunes dans les instances de prise de décisions n’est toujours pas respecté conformement à la Charte Africaine de la Jeunesse .C’est dire que nous nous engageons davantage pour la question de l’employabilité des jeunes et leur implication dans la prise des décisions .Il est prévu également que nous travaillerons à une réorganisation même des associations au Burkina dans leur domaine d’activités. Nous avons près de 38 .000 associations au Burkina Faso et il est nécessaire qu’on les organise par domaine d’intervention en vue d’avoir des structures pointues spécialisées dans le traitement des questions spécifiques. Également la question du leadership féminin et du respect du quota genre demeure toujours une préoccupation .Nous en ferons notre cheval de bataille pour permettre à la jeune fille de s’épanouir et s’emanciper au plus haut niveau c’est-à-dire au plan international .
Pour terminer notre pays le Burkina Faso est confronté depuis un certain temps à un problème d’insécurité et cela touche d’une manière ou d’une autre à la jeunesse et il nous faut une stratégie jeune pour accompagner la question de la recherche de la sécurité. Si nous sommes élus il y’aura une synergie d’actions au sein de la jeunesse pour accompagner la question de la recherche de la paix.››
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