

Depuis un certain temps nous assistons amèrement à une flambée des prix des produits de grande consommation.Une situation qui inquiète plus d’un .C’est ce qui a amené une dizaine d’organisation de la société civile (OSC ) chez le patronat burkinabè pour voir dans quelle mesure il pourrait atténuer le calvaire des populations .
C’était dans la matinée du lundi 12juillet.

‹‹Les populations du Burkina Faso souffrent actuellement du fait de la cherté de la vie. Nous sommes venus échanger avec le chef du patronat afin de voir avec lui ce qu’il peut faire, en tant que premier acteur de l’économie burkinabè, pour diminuer lau souffrance de la population.›› déclare Issiaka OUDRAOGO porte-parole de la délégation à la sortie de l’audience.

A les entendre les actions du ministre du commerce ne sont pas rassurantes et semble être du populisme ‹‹Le ministre du Commerce ne fait rien pour soulager les populations .C’est une ballade qu’il s’offre en sortant chaque fois sur le terrain. Nous n’avions plus foi en lui. Aujourd’hui, le prix du maïs, du mil, des matériaux de construction est devenu très chers.›› indique ces OSC .
Se prononçant sur le rapport d’un consortium de journaliste incriminant le président du patronat M.Appolinaire COMPAORE de financer le terrorisme par le trafic de ses marchandises ,le porte-parole de la délégation indique ne pas aller dans le même sens que ceux qui l’accusent .Et cela après moult recherches sur le dossier .
‹‹Nous avions rencontré les plus hautes autorités militaires du pays pour savoir si elles disposaient des informations .Si vraiment le président du patron est impliqué .La réponse était négative.›› affirme Issiaka OUEDRAOGO .
Toujours dans ses recherches le président du CISAG confie avoir été au Sénégal .
‹‹Nous avions été au Sénégal pour rencontrer le journal qui a écrit sur le dossier . C’est le Directeur des rédactions que nous pu rencontrer .Celui-ci nous a fait savoir que eux ils ont juste rélayer une publication mais qu’ils ne disposent pas de preuves.Nous avons trouver que cela n’est pas professionnel.››
Le Président du CISAG affirme également avoir rencontré des journalistes d’investigations burkinabè pour avoir des informations sur le dossier .
‹‹Là aussi ils n’ont pas été affirmatifs; ils ont dit qu’il se pourrait qu’au vu de la nature du commerce que faisait le patron des patrons, il était en contact avec certaines personnes qui sont aujourd’hui désignées comme des potentiels collaborateurs de terroristes donc la liaison a été faite avec lui » affirme le président du CISAG.
Au vue de tous cela le CISAG conclu que ce sont des accusations sans preuves contre la personne de M.COMPAORE.
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