
Connus être les voix des sans voix ,les journalistes travaillent eux-même dans des conditions exécrables pour ne pas dire esclavagistes. Parmi ces journalistes ,sont la plupart ceux des médias privés . Dans la matinée de ce 10 août une commission adhoc de journalistes de médias privés a tenu un point de presse pour attirer l’attention des autorités sur les conditions dans lesquelles travaillent ces hommes et femmes .
‹‹ La majorité écrasante des journalistes exerce la profession sans contrat de travail formellement établi.›› ont introduit les conférenciers du jour .
Ils ajoutent que la convention collective de travail que les patrons de presse qui ont eux-même librement souscrits est foulée aux pieds pour la plupart d’entre eux ‹‹ Sur un effectif de 421 organes, les pialent pas dix organes, tout en étant généreux, qui appliquent la Convention collective. Et le funeste constat est là. La précarité des conditions de vie et de travail des journalistes est malheureusement la norme à plusieurs niveaux.›› s’indignent-ils .

À Roland ZONGO membre de la commission de renchérir que des patrons ‹‹ plus entreprenants dans l’esclavagisation des journalistes du privé ont eu l’ingénieuse idée d’établir non pas des contrats de travail mais des contrats de prestation, rendant drastiques les conditions de rémunération de leurs journalistes. Certains de ces contrats sont valables pour six mois et renouvelables une fois en fonction de la capacité du journaliste à endurer leur diktat. A titre illustratif, chez certains patrons, un article validé et publié est payé à 2500 f et soumis à une taxation de 25% donc 625 F. Et le journaliste est rétribué à 1875. Si l’article est rédigé par deux journalistes, ils partagent les 1875 à deux. Mais, ces derniers font le travail de terrain avec leurs propres engins, leur carburant, leurs téléphones et leurs unités et mégas, etc. ›› rélate-t-il .

Selon toujours les conférenciers du jour les patrons de presse ne sont pas les seuls responsable de la situation cahotique que vit les journalistes . Le Ministère de la communication ,la CNSS et l’organe de régulation des médias en sont complices .Ils leurs invitent par conséquent de cesser ce jeux .‹‹Nous voulons particulièrement interpeller la CNSS d’arrêter de délivrer des documents prouvant que certains patrons sont à jour des cotisations de leurs journalistes alors qu’ils sont très loin du compte ;à notre ministère de tutelle, nous l’invitons à prendre des mesures visant l’application pleine et entière de la Convention collective de 2009 par les patrons dans sa lettre et dans son esprit, tout en espérant son amélioration au fur et à mesure ;au Conseil Supérieur de la Communication, nous l’interpellons à ne pas seulement se comporter comme un gardien du régime en place, mais de regarder aussi les conditions de vie et de travail des animateurs des organes de presse, gage d’un journalisme utile et porteur d’informations d’intérêt public .
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