Suspendu en juin dernier ,le dialogue politique a repris le lundi 27 septembre .Un cadre de concertation entre opposition et majorité afin de trouver des solutions aux problèmes que vit la nation . Après la clôture de ce dialogue soit le mardi 28 septembre ,le Chef de file de l’opposition politique ,Eddie Komboïgo se confiant www.eclairinfo.net à l’occasion de l’ouverture de la deuxième session parlementaire a laissé entendre que la satisfaction de l’opposition des conclusions de ce dialogue passe par la satisfaction du peuple
Eddie KOMBOIGO chef de file de l’opposition
‹‹.Tous ce que nous entreprenons c’est pour le bien être de la population.Il faudrait que la majorité entende raison et ne précipite rien .Nous s’asseoir malgré nos divergences pour trouver un minimum ,l’essentiel ;nous le faisons. Il y’a eu pas mal de points sur lesquels nous nous sommes accordés mais sur les élections nous avions dis que tout changement peut être opéré mais il faut donner le temps d’informer les électeurs notamment le vote du maire au scrutin universel direct .La majorité souhaite que ça se fasse en 2022 mais nous avons demandé qu’on attende 2027 .La CENI même ne sera pas prête si il y’a un changement parceque ça demande beaucoup de boulot .Nous ne faisons rien dans la précipitation.››a-t-il insisté. Le Chef de file a aussi signifié que l’opposition a demandé à ce que certains dossiers de justice soient suspendus et renvoyé au forum de réconciliation .‹‹ On ne peut pas faire de réconciliation et traiter des gens de gauche à droite en justice ›› déplore Eddie KOMBOIGO ,chef de file de l’opposition.
Le 31 août 2021 dernier , une dalle d’un bâtiment en construction à l’université́ Norbert ZONGO de Koudougou s’est effondrée causant la mort de quatre (04) personnes dont trois (03) étudiants et un ouvrier de nationalité béninoise.Un drame qui a indigné toute l’opinion.
Workya ROUAMBA ,député de la province du Boulkiemdé
Workia ROUAMBA élu national de la province du Boukielmdé nous raconte comment elle a vécu la situation .C’était à l’occasion de l’ouverture de la deuxième session parlementaire de l’année 2021que www.eclairinfo.net lui a tendu son micro.
Comment aviez-vous vécu ce drame ?
W R : ‹‹ Je vous avoue que j’ai été très choquée .Ce sont des jeunes qui étaient à la quête de la connaissance et malheureusement y sont restés .Dèsque nous avions été informé ,l’ensemble des élus de la province s’est déplacé sur le site du drame pour comprendre ce qui s’est passé .Après nous nous sommes rendus dans les familles des victimes pour leur présenter nos condoléances et leur apporter notre soutien .Le procureur a annoncé des poursuites contre les presumés responsables .Nous souhaitons qu’une lumière soit faite et que les fautifs soient sanctionner à la hauteur de leurs actes .›› Workya ROUAMBA.
Les députés à l’ouverture de la 2e session parlementaire
Un sujet qui n’a pas passé inaperçu à l’ouverture de cette session parlementaire .Le président de l’Assemblée Nationale Bala SAKANDE est revenu sur le dossier et a insisté sur l’impérieuse nécessité pour le gouvernement de revoir sa procédure d’attribution des marchés publics .‹‹ La place prépondérante accordée au « moins-disant » dans lévaluation des offres doit être reconsidérée. Lexpérience nous a suffisamment instruits que le « moins-disant » n’est pas toujours le « mieux-disant ». Pire, nous avons suffisamment payé les conséquences financières, économiques et surtout humaines du « moins-disant » pour continuer à le privilégier comme critère dans la procédure dattribution des marchés publics.›› souligne-t-il .
L’effondrement des édifices et ouvrages publics sont devenus dans ces dernières années un phénomène recurent . Il y’a lieu pour le gouvernement de mieux se pencher sur la question .
Comme annoncé plutôt , et conformément à l’article 87 de la constitution du Burkina Faso qui dispose que l’ Assemblée nationale se réunit de plein droit chaque année en deux sessions ordinaires, le Parlement burkinabè a procédé ce jour, mercredi 29 septembre 2021 à l’ouverture solennelle de sa deuxième session ordinaire sous la présidence de Alassane Bala Sakandé.
Alassane Bala SAKANDE ,PAN
Le président de l’Assemblée nationale a dans son discours d’ouverture, fait un tour d’horizon de l’actualité politique, sociale et économique de notre pays. Il a rappelé que cette session ordinaire consacrée principalement au projet de la loi de finances exercice 2022, examinera une dizaine de lois. Cette cérémonie solennelle a été rehaussée par la présence d’une délégation de parlementaires ghanéens conduite par le premier vice-président du Parlement du Ghana, Joseph Osei-Owusu.
Le premier vice-président du parlement ghanéen .
Elle a aussi connu la présence du premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, de plusieurs membres du gouvernement, d’anciens chefs de parlement , de représentants d’institutions internationales.
Cette session ordinaire dite session budgétaire se tiendra jusqu’au lundi 27 décembre 2021.
De sources bien introduites, le Médiateur du Faso, Saran Sérémé/Séré, a rendu sa démission ce mercredi 29 septembre 2021 pour convenance_personnelle au président du Faso, Roch Marc Christian_Kaboré. Cette démission intervient après quatre ans et deux jours passés à la tête de l’institution puisque Mme Sérémé a prêté serment le 27 octobre 2017 à la suite de sa nomination en Conseil des ministres du 27 septembre 2017.
Paris juge “inacceptables” les propos du ministre malien sur un “abandon” de la France au Mali.Florence Parly, ministre française des Armées a réagi vivement aux propos du Premier ministre malien tenu à la tribune de l’ONU sur un “abandon en plein vol” de la France au Mali. Le discours du chef du gouvernement de transition malien tient “à s’essuyer les pieds sur le sang des soldats français”. La ministre française des Armées fermement rejeté lundi les accusations “inacceptables” et “indécentes” d'”abandon” du Mali portées par le Premier ministre malien à la tribune de l’ONU.
Les propos du Premier ministre malien consistent à s’essuyer les pieds sur le sang des soldats français
“Il n’y a pas de désengagement français, je tiens à commencer par rétablir des contre-vérités (…) Quand on a 5.000 soldats et qu’on se désengage de trois emprises, et qu’on a l’intention d’en laisser encore plusieurs milliers, lorsqu’on déploie au Sahel des blindés dernier cri (…) ce n’est pas l’attitude normale d’un pays qui a l’intention de s’en aller”, a fait valoir la ministre des Armées Florence Parly lors d’une conférence devant des étudiants de Sciences-Po Paris.
Le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a accusé samedi à l’ONU la France d’un “abandon en plein vol” avec la réorganisation de sa présence militaire au Sahel, et ainsi défendu la décision de Bamako d’engager des discussions avec la société paramilitaire privée russe Wagner.
“C’est beaucoup d’hypocrisie, c’est beaucoup de mauvaise foi, beaucoup d’indécence surtout parce que ces propos ont été tenus le samedi 25 septembre, or le vendredi 24 septembre un 52e militaire français a donné sa vie pour combattre le terrorisme au Sahel”, s’est indignée Florence Parly.
“L’objectif” du recours à Wagner “est de ne pas tenir les engagements pris vis-à-vis de la communauté internationale” prévoyant que la junte militaire rende le pouvoir aux civils en organisant des élections en février 2022 au Mali, a commenté la ministre française.
“J’ai l’impression que la date” sur laquelle les autorités maliennes, arrivées au pouvoir via un coup d’Etat en août 2020, se sont engagées “ne leur convient pas parfaitement, et qu’ils ont envie de faire durer la chose. Mais de là à s’essuyer les pieds sur le sang des soldats français, c’est inacceptable”, a-t-elle lancé.
Défendre les intérêts des transporteurs burkinabè au Togo telle est la mission que s’est assignée l’Association des transporteurs,opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso au TOGO(ATOECBFT). Une organisation à but non lucratif créée en avril dernier et dont la plupart des membres résident au Togo . Dans une interview accordée à www.eclairinfo.net , le président de l’organisation M. Alassane GUIRA nous présente davantage la structure ,les différentes actions qu’ils ont déjà mené ainsi que les difficultés auxquelles ils font face .
Alassane GUIRA président de l’ATOECBF
Pouviez-vous nous présenter de façon brève votre association ?
L’ Association des transporteurs,opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso au TOGO (ATOECBF) est une structure associative à caractère professionnel regroupant en son sein les transporteurs,Opérateurs économiques et Chauffeurs du Burkina Faso.Elle a pour domaine d’intervention,la promotion du secteur privé. Elle a vu le jour le 06 avril 2021 à travers la délivrance du récépissé de déclaration d’existence d’association par le ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. L’ATOECBF est la représentante légale de l’union des transporteurs,opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso au TOGO(UTOECBFT) au Burkina Faso,qui a vu le jour en 2018.Elle a pour Président ma personne,du nom deGUIRA ALASSANE MAHMOUD,Transporteur de Profession.Je suis également le Président de l’Union des transporteurs,opérateurs économiques et chauffeurs du Burkina Faso au TOGO (UTOECBFT) qui est de droit togolais,oeuvrant dans le même sens que l’ATOECBF sur le sol Togolais.
Comment se porte votre association ?
L’ATOECBFse porte très bien,elle arrive à mener ses activités malgré les obstacles qui se dressent à elle.
Quelles sont les différentes actions que vous aviez eu à mener ?
Quant aux actions que nous avions eu à mener,elles sont palpables au plan social et professionnel. Du point de vue social nous citerons l’aide financière que nous avons apporté à la communauté Burkinabè,résidente auTOGO en prenant en charge les frais d’établissement de la carte d’identité consulaire de 297membres lors de la vaste campagne d’identification,initiée en2018 par le consulat général du Burkina Faso au TOGO.Par ailleurs,nous accompagnons financièrement chaque année le consulat général au TOGO dans l’organisation de la journée de solidarité qui a pour but de mobiliser des fonds pour venir en aide aux personnes en situation de précarité,notamment les malades,les détenus et les Burkinabè en transit sur le sol Togolais qui manquent souvent de fond pour rallier la terre d’origine.Au plan professionnel,nous avons mis en place un service d’urgence et de secours pour venir en aide à nos membres qui viendront à connaître des difficultés sur la route.Et cette assistance vise à sécuriser les convois afin de faire face à toute menaced’agression et de vol de la marchandise chargée en cas d’accident de la route.Elle vise également à apporter une assistance morale et financière aux accidentés issus du transport du fret,hospitalisés dans les services de santé. Toutes ces actions sur le terrain sont vérifiables auprès des institutions tels leconsulat général du Burkina Faso auTogo et le ministère des affaires étrangères,de lacoopération,de l’intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur,tous témoins de bonnes oeuvres à l’endroit de nos membres.
Quelles sont difficultés auxquelles fait face votre association ?
Des difficultés,nous en rencontrons de plusieurs ordres dans la conduite de nos actions sur le terrain.Nous pouvons évoquer les écarts de comportement du conseil Burkinabè des Chargeurs au TOGO à notre endroit.En effet,dès la mise en place de notre structure en 2018 auTogo,le CBC n’a pas voulu nous reconnaître ,voire nous associer aux differents débats autour des questions en lien avec le domaine et c’est ce traitement discriminatoire qui nous a d’ailleurs poussé à entammer des démarches auprès de l’autorité Burkinabè en vue d’une éventuelle et officielle reconnaissance de l’UTOECBFT sous la dénomination ATOECBFau Burkina Faso.Par ailleurs,nous évoquerons de passage,l’arrêt de certains camions appartenant à certains de nos membres par la PoliceTogolaise et présentement déposés en fourrière pour défaut de conformité technique avec le règlementn°14/2005/CM/UEMOA relatif à l’harmonisation des normes et procédures du contrôle du gabarit,du poids,et la charge à l’essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les États membres de l’UEMOA.Ces arrêts font suite à l’expiration du moratoire qu’avait accordé le ministère Togolais des transports aux détenteurs de camions non conformes techniquement à ce dit règlement.Nous pouvions rassurer l’opinion que des démarches ont été entammées pour la résolution rapide de ce problème.
Vos relations avec votre ministère de tutelle,comment sont-elles?
Avec notre ministère de tutelle nos relations sont conviviales et satisfaisantes.
Que lest le cri de coeur que vous aviez a lancé au peuple Burkinabè?
Nous appelons le Peuple Burkinabè à s’unir davantage,conjuguer les efforts afin de ramener la paix et la cohésion sociale dans le Pays,fondements de l’émergence économique.
Les Forces Armées Nationales poursuivent les opérations de sécurisation du territoire national à travers les activités menées au sein des Groupements de Forces. Elles conduisent également des activités de soutien au développement au profit des structures de l’Etat, de structures privées, ainsi que des activités au profit des populations.
24 septembre 2021: Deux engins explosifs improvisés ont été découverts sur l’axe Dori-Arbinda au cours d’une mission de reconnaissance. Les engins ont été neutralisés.
24 septembre 2021: Les Forces Armées Nationales ont assuré par les airs le ravitaillement des structures de santé de Arbinda en médicaments. Cette action s’inscrit dans le cadre du soutien aux populations.
26 septembre 2021: Suite à des affrontements entre populations dans la localité de TITAO, une unité d’intervention de Ouahigouya a été dépêchée sur place pour sécuriser les populations et leurs biens. Les opérations de ratissage se poursuivent. Point de situation N°0067 du 27 septembre 2021 Pour plus d’informations concernant ce point de situation, contacter la Direction de la Communication et des Relations Publiques des Armées GROUPEMENT DE FORCES DU SECTEUR NORD AUTRES ACTIVITES
Dans tous les groupements de forces, sécurisation de marchés et de lieux de cultes
Sécurisation des travaux de bitumage de l’axe Dori-Gorom
Escortes au profit de structures étatiques et de structures privées dans les différents groupements de force. GROUPEMENT DE FORCES DU SECTEUR CENTRE ET EST
20 septembre 2021: Une patrouille du détachement militaire de NATIABOANI, en mission de reconnaissance offensive sur l’axe NAGRE-BOUNGOU, a subi des tirs de harcèlement d’individus embusqués. La réaction des éléments de la patrouille a mis les assaillants en déroute. Des opérations de ratissage ont été conduites pour sé- curiser la zone.
23 septembre 2021: Un convoi du Génie Militaire a été la cible d’une attaque à l’engin explosif improvisé lors d’une mission à l’Est. Bilan: Deux blessés légers. Un véhicule du convoi a également été légèrement endommagé.
22 septembre 2021: Les Forces Armées Nationales ont assuré par voie aérienne le ravitaillement en vivres des populations de TANKOUALOU. Ce sont plusieurs tonnes de céréales qui ont été transportées grâce à une coordination avec le CONASUR et le Ministère en charge de l’action humanitaire 24 septembre 2021: Un VDP blessé lors d’un accrochage avec des individus armés dans les environs de DIAPAGA, a été évacué vers Ouagadougou par air par les Forces Armées Nationales. Il a été pris en charge par des structures médicales appropriées.
23 septembre 2021: Des opérations de ratissage ont été menées dans la localité de KALAGRE (Province du Bam) suite à des alertes concernant des exactions contre des populations civiles
Suspendus le 17 juin 2021, les travaux du dialogue politique entre la majorité présidentielle et l’opposition politique ont repris ce lundi 27 septembre 2021 à Ouagadougou. Les acteurs de la classe politique burkinabè se retrouvent pour poursuivre les discussions sur les points qui n’avaient pas trouvé de consensus en juin dernier.
Eddie KOMBOIGO et Vincent DABILGOU
Il s’agit entre autres des questions liées à la situation sécuritaire, à la relecture à minima du code électoral afin d’adopter des dispositions consensuelles en vue des scrutins municipaux et régionaux de mai 2022, a précisé le ministre d’Etat, en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Pengdwendé Clément Sawadogo.
Clément P SAWADOGO ,ministre de l’Administration Territoriale .
Quant aux acteurs politiques, ils se sont réjouis de la reprise des travaux du dialogue qui vise à aboutir à des solutions aux préoccupations urgentes de notre pays.
Eddie Komboïgo, chef de file de l’opposition politique a fait savoir que sa composante est satisfaite des changements opérés dans le domaine sécuritaire. Toute chose qui selon lui, permet à l’opposition politique de revenir et de reprendre sereinement sa place dans le Dialogue.
Vincent Dabilgou de la majorité présidentielle a salué le retour de l’opposition politique dans le processus de traitement des grandes questions du pays car pour lui, les intérêts du Burkina sont au dessus de toute considération personnelle ou politique. 《Les réponses apportées aux révendications vont dans le sens de la résolution des points qui étaient en discussions. Nous devons donc nous réjouir que dans notre pays la capacité de dialogue et de travailler ensemble revienne pour nous puissions ensemble construire le pays》, a précisé le représentant de l’APMP.
Les travaux se déroulent jusqu’au 28 septembre 2021 sous la co-présidence d’Eddie Komboïgo, chef de file de l’opposition politique et de Vincent Dabilgou de l’APMP.
Direction de la Communication et de la presse ministérielle.
Désigné chargé des questions électorales à l’issu du 2e congrès extraordinaire du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) ,Mathias TANKOANO président du Conseil supérieur de la Communication a décidé de rendre le tablier pour occuper pleinement ce nouveau poste .
En conférence de presse jeudi 23 septembre des jeunes du secrétariat national du Congrès pour la Démocratie et le Progrès reprochent au président du parti Eddie Komboïgo de manquer à son rôle de Chef de l’opposition. À les entendre ,Eddie Komboïgo accompagne “officieusement le MPP dans la mise en oeuvre de sa politique” . Un exemple majeur selon eux, c’est le retour de Blaise Compaoré.
Une conférence sous haute tension .
Les conférenciers se sont également exprimés sur les problèmes liés à la gouvernance actuelle. De l’insécurité à la vie chère en passant par le chômage et le foncier, les jeunes du CDP ont déploré tous les problèmes qui minent la société burkinabè. La conférence, qui a été maillée par plusieurs altercations entre militants, a finalement été suspendue par la Police.