
Le Conseil d’Information et de Suivie des Actions du Gouvernement (CISAG) s’est prononcé ce 09 septembre sur la situation de la nation .

Principal conférencier du jour ,Issiaka OUEDRAOGO président du CISAG et ses camarades ont abordé la situation sécuritaire ,les récentes décisions de justice et de l’ONU blanchissant respectivement les hommes d’affaires burkinabè M. Apollinaire COMPAORÉ président du patronat burkinabè et le Directeur Général de la Cimenterie du Faso M. Inoussa KANAZOE pour les affaires les concernant .
Se prononçant sur la situation sécuritaire , le Conseil d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement salu les annonces relatives à la mise en branle d’une ‹‹stratégie nationale de sécurité›› et invite le gouvernement a redoubler d’efforts pour le retour de la paix au pays .

Pour ce qui est de la décision de de l’ONU blanchissant l’homme d’affaire burkinabè Appolinaire COMPAORÉ qui était accusé d’être un bras financier du terrorisme ,le CISAG dit se réjouir du dénouement de la situation .‹‹Le CISAG qui, dès le départ, avait, contre vents et marées et en dépit de certaines critiques, estimé qu’il était de son devoir d’interpeller l’opinion nationale sur la nécessité de défendre l’image de notre pays, à travers celle de ses entrepreneurs en difficulté, que le tribunal de la rue avait déjà jugés et condamnés. Le CISAG se réjouit donc de la tournure prise par les événements .›› affirme Issiaka OUEDRAOGO
Issiaka OUEDRAOGO et ses camarades se sont également prononcé sur la fermeture du Lycée Philipe ZINDA KABORE .Une décision que le CISAG juge impopulaire ‹‹ Grande fut notre surprise, de constater qu’en même temps que le Gouvernement prône l’apaisement sur le front social, il met en œuvre une idée aussi impopulaire que surprenante comme la mise entre parenthèses du lycée Zinda Kaboré dont les milliers d’élèves sont désormais priés d’aller voir ailleurs !
Certes, il y a eu de la violence dans cet établissement, en lien avec la contestation contre le projet de réformes des examens scolaires mis en œuvre par le Gouvernement. Sauf que le lycée Zinda, ce n’est pas seulement un lycée, le plus grand du Burkina. Non, c’est un symbole ! Qui porte le nom d’un de ses illustres fils, l’une des premières personnalités politiques de ce pays, feu le Docteur Philippe Zinda Kaboré.
De ce fait, la légèreté avec la laquelle les évènements sont abordés par les autorités du MENAPLN, en des termes purement mathématiques, nous inquiète énormément. Où allons-nous si notre système éducatif, la base de notre développement, reste à ce point soumis à des approches dont le bien-fondé laisse de toute évidence à désirer ? ››
Les Conférenciers du jour ont conclut en appelant tout les burkinabè à plus de patriotisme et d’engagement pour le retour de la paix au Burkina Faso
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