
Incroyable mais vrai, l’actualité sportive majeure a été marquée en cette fin du mois d’octobre, par le renvoi du Comité exécutif de la FBF de quatre (04) de ses membres. Ainsi en a décidé sans coup férie Lazare BANSSE, le Président élu de ladite structure. Après une année sportive de pratique des hommes et des appelés au chevet du foot national, l’homme a rompu les bancs par un coup de tonnerre dans un ciel qui paraissait pourtant serein à tout point de vue.

Et en croire Lazare BANSSE, ces gens sont coupables de mauvaises manières de servir le football et ceci a expliqué cela. Une décision fort de café qui a surpris plus d’un observateur et malgré les protestations des mis en cause, Lazare BANSSE « est resté tout droit dans ses bottes, imperturbable. Il vient de siffler la fin de la récréation, l’ère Sita SANGARE est – elle révolue. Eh oui le tout nouveau patron du football national par cet acte vient de démontrer que l’ex-président de la FBF n’est pas son maitre à penser et que toute la famille du ballon rond, a été rattrapée par ses propres turpitudes, le président élu par l’assemblée générale, est de ce pas le seul maitre à bord, un trait – barre. A qui la faute si pendant le long règne de Sita SANGARE, certains responsables ont « vendangé » leur raison d’être par une compromission de n’élire que le président de la FBF, qui compose ensuite sans coup férir et loin de tout brouhaha, son « gouvernement ». Ce n’est dépendamment pas le cas dans les autres fédérations sportives qualifiées donc à tort ou à raison de « parents pauvres ». Ça été à la vérité, une cacophonie manigancée par l’équipe de SANGARE et soutenue de bout de bras par le Département de tutelle et dans un grand l’étonnement d’ailleurs, .
En effet, le ministère des sports en acceptant un tel « flou artistique » a joué avec le feu, il s’est montré à la limite « irresponsable », au garde-à-vous devant le colonel-président, Directeur de la justice militaire. Même ceux qui crient aujourd’hui au « haro sur le baudet », sont tous coupables ; en tout cas le pressenti et déclaré « poulain de Sita SANGARE » d’hier, c’est le moins que l’on puisse dire, a mis les points sur les « i », les ultimes et intimes rescapés du président sortant, ont été finalement identifiés et sanctionnés en toute « sportivité accrue ». Bref..Lazare BANSSE a enfin donné la certitude, « qu’il est le seul Maitre à bord » ; et c’est lui qui fait et défait donc les nœuds gordiens à la FBF, conformément aux textes qui régissent en ce moment, la faitière du football burkinabé.
Au grand dam des exclus, peut-être que cela s’est fait sans ménagement, la pilule est certes difficile à avaler, mais il est loisible de reconnaitre ici que le « nouvel homme fort du football burkinabé » s’est assumé, c’est-à-dire, il s’est voulu capitaine de son destin et maitre de son âme. Autrement dit et en français facile, on dira qu’il n’y a pas deux (02) capitaines dans un bateau. Mais cette cure de rigueur et de redevabilité va-t-elle se poursuivre à tous les niveaux de la chaine ! Ou Sera-t-elle une tempête dans un verre d’eau !
Qu’à cela ne tienne, l’acte est évocateur… et de plein droit. Et puis en matière de sport et de football, Nul n’est indispensable quoiqu’on dise et quoiqu’on fasse. Vrai ou faux, Lazare BANSSE est toujours attendu au pied du mur.
Victorien Marien HIEN analyste sportif à eclairinfo.net