Le cadre de concertation du chef de file de l’opposition politique burkinabè était face à la presse en cette matinée du mardi 09 novembre pour donner sa lecture sur la situation nationale.
Pour le chef de file de l’opposition Eddie KOMBOIGO , le Burkina Faso n’a jamais été aussi malade que sous le régime du président Roch Marc Christian KABORE ‹‹Après sept années d’une gouvernance scabreuse et sans vision, même l’espoir suscité par les mouvements insurrectionnels des 30 et 31 octobre 2014 s’est profondément évanoui, laissant tous les acteurs de cette lutte dans une amère désillusion, le regret et le désespoir ›› déplore le chef de file de l’opposition .
Il renchérit que la dernière commémoration de ces évènements a permis ‹‹ d’entendre et de voir des citoyens déçus, une jeunesse trahie et désemparée, des victimes oubliées et des centaines de blessés toujours méprisés et abandonnés ›› regrette le chef de file de l’opposition.Une gestion du pouvoir qui présente un bilan négatif sur tout les plans .‹‹ La gouvernance du Président Roch Marc Christian Kabore, notre pays s’est gravement englué dans une crise profonde, dans tous les secteurs de la vie nationale, sans la moindre lueur d’espoir ›› s’indigne Eddie KOMBOIGO.Il cite pour exemple ‹‹ l’aggravation de la misère des populations dans l’insouciance et l’indifférence totales des gouvernants plutôt préoccupés par le pillage et la mauvaise gestion des maigres ressources ainsi que pour le maintien de leurs bas privilèges ››
À cette s’ajoute la situation sécuritaire que le chef de file trouve catastrophique et exige du président des mesures fortes sans quoi ils vont marcher les jours à venir ‹‹Si dans un délai d’un mois, rien de sérieux et de concret n’est entrepris pour maitriser la situation sécuritaire, l’opposition politique en concertation avec des organisations soucieuses de l’avenir de la nation, appellera à des manifestations fortes pour exiger purement et simplement la démission immédiate du Chef de l’Etat et de son gouvernement.›› a prévenu le chef de file de l’opposition.
La situation sécuritaire au Burkina s’est davantage dégradée ces derniers jours avec les attaques a répétitions dans le SOUROU ( DI ) .
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