
A l’instar des autres groupes des éliminatoires du Mondial de 2022 dans la zone Afrique, le groupe A connaitra son dénouement les 12 et 16 novembre 2021 à Marrakech au Maroc et à Blida en Algérie. C’est la phase la plus déterminante de ces éliminatoires. Le match retour Algérie – Burkina, retiendra le plus l’attention de tout continent.
Et pour cause, l’Algérie et le Burkina à égalité de points (10), se livreront une bataille sans retenue ce 16 novembre au Stade Mustapha Tchaker de Blida, en vue de l’obtention de l’unique ticket qualificatif du groupe pour les barrages. Mais avant que l’équation Algérie – Burkina ne se présente, le calendrier fait obligation à Kamou Malo et ses hommes de traiter d’abord avec efficacité l’obstacle nigérien. Une opposition à issue aussi imprévisible mais combien décisive dans la mise en œuvre du concept « Allons au QATAR en 2022 ».

Malgré l’inqualifiable forcing de l’Algérie, l’arbitre marocain Samir Guezzaz sifflera Niger-Burkina.
On le voit bien, les Etalons du Burkina et les Fennecs de l’Algérie sont à 2 matchs (180’) du bonheur en attendant la consécration définitive. L’unique ticket du groupe pour les barrages vaut donc son pesant d’or et les Fennecs et les Etalons, se préparent, à livrer « le match de leur vie », à en croire les uns et les autres. Dans ces conditions, c’est chacun avec sa croix ; aux nouvelles d’avant partie, il semble que l’état des lieux dans les deux Etats-majors, n’est pas du tout reluisant. Les Etalons à quelques heures du coup d’envoi, sont considérablement affaiblis. KAMOU Malo devrait faire sans certains de ses cadres blessés ou indisponibles. Le coach Djamel Belmadi enregistre également en son sein deux absences de taille.

Mais pour le Onze national burkinabé, la situation est assez abracadabrante, et pourtant au sortir des 3è et 4è journées, les Etalons, gonflés à bloc ambitionnaient de vaincre le signe indien algérien en réussissant là où leurs devanciers avaient échoué. Et patatra, Frank Lassina Traoré, façal Abdoul Tapsoba, Hervé koffi et Bertrand Traoré encore lui, pour ne citer que ceux-ci, ne seront malheureusement pas des deux parties. Un coup dur.
Il faut donc se rendre à l’évidence, que le sort s’acharne contre les Etalons à l’occasion des 2 journées marquant la clôture de ces éliminatoires dans le groupe A. Mais quoiqu’il en soit, les Etalons n’iront pas les pieds nus contre le Mena et encore moins les têtes vides devant les Fennecs algériens, qui restent sur 31 matchs sans défaite depuis 2018.
Et comme « il n’y a pas de situation désespérante, ce sont les hommes qui désespèrent des situations », le Onze National Burkinabè est plus que jamais décidé à jouer le tout pour le tout, advienne que pourra.
D’ores et déjà, ce face-à-face du 16 novembre à Blida « digne d’une finale», s’annonce houleux. Et ce n’est pas trop demander lorsque la Fédération Burkinabé de Football par correspondance, demande à l’instance régissant le football continental, de garantir le bon déroulement dudit match, dans le fair-play, l’esprit sportif et la quiétude tout en préservant les chances de chacune des 2 sélections nationales.
Qu’à cela ne tienne, Blida sera, si la révolte part déjà du grand stade de Marrakech ce 12 novembre, par un triomphe en maitre absolu devant le Mena du Niger. C’est aussi ça « Allons au QATAR en 2022 ». Dans tous les 2 cas, Impossible ne devrait pas être burkinabé et au bout des comptes ; cet état des faits doit constituer une source inépuisable de motivation supplémentaire pour les Etalons face aux champions d’Afrique en titre. Yssoufou Dayo et les siens, ne devront pas être des victimes résignées au stade Mustapha Tchaker de Blida. Pas du tout. Des embuches, il y’en aura quoiqu’on fasse. Alors, un homme prévenu en vaut deux.
ALGERIE – BURKINA, préparons-nous à revivre un match « Commando » avec des enflures tout comme en 2013.
Victorien Mariën HIEN
eclairinfo.net