
La fête biennale du foot africain qui se tient au pays de Paul BIYA, vient de révéler, 11 jours durant, journée après journée, ses petits secrets et les désillusions aussi. Lancée le 9 janvier dernier, la 33ème édition de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) vient de sonner la fin de la phase de poules.
On note que le point après coup est mi-figue mi-raisin, la décantation s’est faite parfois dans la douleur et certains prétendants au titre, ont même fait planer le doute sur leur forme du moment. Si le pays organisateur le Cameroun ne s’est pas amusé avec le feu, l’Algérie la tenante du titre quant à elle, n’a rien pu faire. Les Fennecs sont rentrés à la maison malgré eux. En effet d’entrée de compétition, RIYAD MARHEZ et les siens ont perdu les matchs qu’il ne fallait pas perdre. A l’opposé, des invités-surprises, tels la Gambie, la Guinée Equatoriale, les Comores et à une moindre mesure, le Cap-Vert et le Malawi, ont réussi là où l’Algérie et le Ghana, ont échoué, lamentablement.
En ce qui concerne nos chers Etalons, les « jeunes de Kamou MALO » ont su « sauver les meubles » de la phase des poules. Jouant de malchance d’entrée de compétition contre le Cameroun, le pays organisateur et battu 2 à 1 ( 2 buts camerounais obtenus sur transformation de penalties), les Etalons se sont remis de leurs émotions en l’emportant 1 à 0 face au Cap-Vert ; puis le ONZE National a à sa 3ème sortie du groupe, partagé la poire en deux avec l’Ethiopie sur le score d’1 but partout.. Bref..on peut admettre que c’est une première phase somme toute « réussie ».( 1 victoire,1nul, 1 défaite) ; même si il y a malgré tout beaucoup à dire. Trois( 3) penalties ont été occasionnés par les burkinabé.
Dans tous les cas, l’aventure continue et la consécration est toujours jouable, le Burkina est en 8ès de finales. Pour la suite des débats, le capitaine Bertrand Traoré et ses coéquipiers, savent mieux que quiconque, que l’appétit vient en mangeant. Chaque opportunité doit être saisie avec les deux pieds.
A ce niveau de la compétition, Il faudra oser provoquer l’avenir en faisant de chaque match un défi, un évènement, une vie. Autrement dit, qu’il pleuve ou qu’il neige, les PANTHERES du GABON ne devront pas connaitre de répit ce dimanche face aux ETALONS du BURKINA FASO. Ça s’appellera « manger de la panthère ». Huumm….
Savoir-être et Savoir-faire, Kamou MALO et ses complices, doivent scrupuleusement être en phase avec la Nation entière. Et comme la répétition est pédagogique ; clamons haut et fort « qu’à l’appel de la Nation il faut savoir surtout répondre présent ». Nouvelle génération des Etalons, l’heure a sonné !
Victorien Marie Hien
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VMH