Le Gouvernement a animé une conférence de presse ce 31 mars. C’est le ministre de l’éducation nationale,Lionel Bilgo par ailleurs porte-parole du Gouvernement et la ministre des affaires étrangères Olivia Rouamba qui étaient les conférenciers.Après lecture de la réponse du gouvernement à la CEDEAO qui menace de sanctionner le pays, si le gouvernement ne revoit le chronogramme de la transition,Lionel Bilgo a été soumis aux interrogatioires des journalistes.
Interrogé sur l’interpellation récente de l’ancien président de l’assemblée Nationale ,Balla Sakandé, le ministre Bilgo répond ‹‹ L’interpellation de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Bala SAKANDE n’est pas un acte de culpabilité avéré. C’est un acte normal et l’essentiel est de respecter les droits de la personne qui se fait interpeller.›› a-t-il dit .
Sur la question de la diversification de la coopération militaire ,le ministre s’est voulu clair.
‹‹ Le Burkina Faso n’est pas le Mali, le Burkina doit faire comme le Burkina… La question de la Russie n’est pas une question d’actualité, mais ce n’est pas non plus une question de non actualité. Pour le moment nous nous attelons à mettre un dispositif en place permettant au pays de rebondir et de retrouver la sécurité pleine et entière du territoire›› a martelé, Lionel Bilgo.
Également la question de la détention du président Kaboré a été évoquée.‹‹ Sur la préoccupation liée à l’ancien Président du Faso, le Gouvernement du Burkina Faso tient à rassurer la Commission de la CEDEAO, ainsi que toute la Communauté internationale, que depuis un peu plus de trois semaines, des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien Président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité. Au demeurant, la famille de l’ancien Président, les autorités locales, ainsi que les délégations des organisations sous régionales ont été tenues au courant de ces concertations.›› a rassuré le porte-parole du gouvernement.
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