
Il est juste et bon de reconnaitre que l’après CAN chez les Etalons, ressemble fort à un cauchemar sans foi ni loi, le monde du football national a été gratuitement et gracieusement servi par « un feuilleton inédit » qui, il faut le noter une fois pour toute, l’a mis mal à point. Les Etalons du Burkina, auréolés par le 4èmes rang africain arraché à la CAN 2021 au Cameroun, ont brusquement perdu le nord, du moins, les dirigeants et les techniciens ne parlaient plus le même langage.
Et c’est donc dans un tel tohu-bohu incompréhensible, que la FBF et ses partenaires, ont maintenu intact le programme des matchs amicaux internationaux des Etalons contre le kosovo d’une part et la Belgique d’autre part.
Nous ne cesserons jamais de le comprendre ainsi, le président Lazare Bansse et ses inconditionnels, ont confondu vitesse et précipitation, oubliant qu’ un char de combat sans conducteur, artificier et mécano, devient un gadget à la merci du premier accrochage.
Avec la bénédiction du département chargé des sports, une fédération de football en déliquescence est allée à l’aventure avec les Etalons ; comme pour dire que les « chiens aboient et la caravane passe ». En d’autres termes, jouer le Kosovo et la Belgique, était-ce une urgence des urgences absolues, une question de vie ou de mort ! NON
De par les principes qui sont de nos jours, ceux des nations éclairées et orientées résultats, un amical reste et sera, un repère pour les futurs échanges sportifs. Ça compte. Il se prend dans les règles de l’art.
Ce sont donc des Etalons sans leur Maitre à penser, Kamou Malo et soudainement mis aux ordres d’un sélectionneur national intérimaire, Oscar Barro pour ne pas dire son nom, ont sans coup férir honorés leurs engagements.
Ce Kossovo – Burkina, n’était pas la grande première entre les 2 pays ; il y eut une entrée en matière un 27 mars 2018, bien négociée on se rappelle par les kosovars victorieux 2 à 0.
Pour les retrouvailles de 2022, les Etalons sont arrivés manu-militari à Pristina, à 48 heures dudit match. Comme si ce petit couac ne suffisait pas, force est de noter également que ce n’était pas la grande mobilisation des joueurs. En effet, certaines absences crevaient les yeux.
Le score il est connu 5 – 0 pour les dardanêt kosovars ; ça a été finalement une expédition lourdement punitive pour le Onze national burkinabé. 90’ les locaux ont dicté leur loi, amusé la galerie en laminant les « commandos d’Oscar » sans trop forcer leurs talents.
Pile, face, on s’est entêté et on a été bien servi. Voici une sélection nationale qui nous revient de la 21ème CAN, accréditée d’un parcours brillant de convoitise, qui va «gentiment couler » dans un amical face au modeste kosovo. Un naufrage collectif, une descente aux enfers que seuls les « aventuriers de pistina » devront « nous conter le pourquoi du comment » ; dès –fois, rien ne sert de courir il faut partir à point et comprendre que le « sport comme toute œuvre humaine, n’aime pas du bruit inutile aussi ». A bon entendeur salut !
Le dernier de la liste se jouera ce 29 mars contre la Belgique, n*1 au classement FIFA ! Au sortir de ce médiocre Kosovo – Burkina, l’on est en droit de se demander ce que sera ce 29 mars contre la Belgique ! Il est démontré en effet qu’il n’y a plus de petite équipe. Mais il y a des enjeux si sur papier il n’y a pas match, vaut mieux prendre son mal en patience ; ce n’est pas une course de vitesse à jouer vaille que vaille, coûte-que-coûte, la Belgique, la France, la chine, la Croatie ou l’Allemagne par exemple. Chaque chose a son temps. Et nous croyons volontiers. Qu’à cela ne tienne, Belgique – Burkina peut être le contrepied parfait de Kosovo – Burkina. Allez les Etalons.
VMH