
Cinq (05) militaires béninois ont été tués et un autre grièvement blessé suite à l’explosion d’un EEI, hier lundi en milieu de journée, dans la zone de Pendjari, dans l’extrême nord-est du pays, à la frontière avec le Burkina. Cette nouvelle attaque qui amplifie les menaces des groupes armées terroristes (GAT) dans la zone, intervient alors que se tient à Cotonou, une réunion des chefs de services de renseignements et de sécurité des pays membres de l’Initiative d’Accra en prélude au lancement de l’opération de grande envergure « Koudanlgou Renforcée » qui va se déroulée dans toute la sous-région.
Selon des sources locales, c’est un convoi de ravitaillement de l’armée qui a été la cible de la double attaque d’abord par l’explosion d’une mine artisanale accompagnée ensuite par des tirs d’assaillants armés. Une attaque complexe qui n’est pas la première du genre et qui est une marque de fabrique des groupes terroristes armées (GAT) qui sévissent dans le Sahel et qui depuis un certain temps, se sont signalés dans cette zone frontalière du Burkina et aussi dans le parc du W, vers le Niger.
Le bilan de cette nouvelle attaque fait état de cinq (05) militaires tués et un autre blessé grièvement. Il faut aussi noter que cette nouvelle attaque est intervenue à la veille de la prise de fonction du nouveau chef d’état-major général, le général Fructueux Gbaguidi, qui a été nommé mercredi dernier par le président béninois Patrice Talon.
Avec OMÉGA
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