
Ainsi donc, la page « KAMOU MALO avec les ETALONS », est définitivement tournée. La commission de la FBF chargée de dénicher et de trouver l’oiseau rare en la matière, vient de sortir du « chapeau made in Saponé », l’unique ticket, le plus « scintillant » parmi les 64 postulants à la tête de l’encadrement technique du Onze National Burkinabé. Son nom, Hubert Velud de nationalité française ; il aurait fait la grande partie de ses classes en Afrique, entre l’Algérie, le Benin, le Togo, le Soudan, TP Mazembé, etc… Ce technicien de 64 ans sera aidé dans sa tâche par 2 nationaux, Firmin Sanou et Oscar Barro. A en croire les uns et les autres, c’est un averti de la chose footballistique africaine, qui vient de prendre les rênes des Etalons du Burkina Faso.
Maintenant que le vin est tiré, on va le trinquer mais avec modération, car s’il est vrai que l’homme-orchestre a été trouvé, cependant il reste beaucoup de choses à régler sans panache afin que « la Maison ETALON » redore son blason, retrouve ses couleurs fièrement affichées à la CAN 2021 au Cameroun. En effet, il ne faut pas faire la fine bouche ou la grande gueule, le feuilleton de l’après CAN a laissé des traces ; ensuite que doit-on comprendre des derniers remous notés récemment au sein des Etalons à Bruxelles ! De sales temps, on peut le dire aussi.
Nous ne ferons la leçon à personne en affirmant qu’en matière de performances sportives, il n’y a pas mille miracles. Il faut juste « parer l’équipe nationale d’une grosse et grande machine administrative et organisationnelle » ; des hommes et des femmes élégants, travailleurs, respectables et respectueux des valeurs humaines et sportives. Une façon de réaffirmer que sans la conviction, la rigueur, l’effort permanent, l’honnêteté, la droiture, le sens de l’intérêt général, le sursaut patriotique…on n’arrivera à rien dans la gestion de nos sports.
Hubert Velud sera là ; mais la suite…sera-t-il la seule clé du succès attendu !
Pas sûr. C’est en cela que l’arbre ne doit pas cacher la forêt et le salut à tous serait de pousser la réflexion et l’analyse afin de mieux situer les tendances et avancer dans la recherche des solutions vraies aux problèmes complexes que pose ce sport pas comme les autres.
Bientôt débuteront les joutes qualificatives pour la CAN 2023. On le sait également, les Etalons sont logés dans le groupe B en compagnie des Eperviers du Togo, de l’inévitable Cap-Vert et de l’Eswatini (ex-Swaziland). La mission du nouveau sélectionneur est on ne peut plus très claire ; être de la fête en Côte-d’Ivoire en 2023. Il ne faut donc pas se voiler la face, il y a des paramétrages à refaire ; regardons les choses en face pour ne pas regretter plus tard. Il est en effet inadmissible et inqualifiable que notre sport roi soit pris en otage par des individus, des groupes d’amis et de familles, qui se sont gaillardement trompés de lieu et d’affaires. Chaque jour sa peine.
On le sait, les Etalons, c’est une sphère qui ressemble fort à « une caverne d’Ali Baba ». Là-bas, il y a ni guerre ni paix, mais personne ne lâche prise; des salaires des entraineurs nationaux, jusqu’aux primes des matchs, aux voyages internationaux, les réservations hôtels, à l’organisation des matchs amicaux, même les tickets de train ou de métro, etc…. le bailleur reste l’Etat, c’est-à-dire vous et moi. On a dit patrioquoi !Alors quoiqu’il arrive, Il faut qu’on sorte de cet imbroglio finalement sans tête ni queue qui tenaille la FBF; il faut que notre football cesse d’être un football à paradoxes et à problèmes, que personne ne peut finalement gérer.Ayons donc le courage, car Hubert Velud n’est pas la seule solution à la crise que traverse le sport roi chez nous au Faso. Sa technicité seule ne suffira ? L’avenir seul nous le dira.
Victorien Marie Hien.
eclairinfo.net