
À l’instar des travailleurs du monde entier, ceux du Burkina célèbrent ce 1er mai la fête du travail. À cette occasion les organisations syndicales de travail tiennent un meeting à la bourse du travail. Bien avant ceux-ci ont remis à leur ministre de tutelle une plateforme revendicative. Plateforme articulée autour de 05 points à savoir la sécurité la population et de leurs biens, l’assainissement de la gestion des ressources nationales, le respect et l’élargissement des libertés démocratiques et syndicales et promotion de travail, la garantie du pouvoir d’achat.
L’actualité du pays n’a pas échappé aux recommandations des syndicalistes. Concernant l’inondation survenue à la mine de Perkoa, l’union d’action syndicales tient pour responsable le gouvernement et la société. Elle interpelle les autorités et les responsables de la mine à engage « toutes les mesures pouvant permettre de les sauver ». Pour l’UAS, l’écoulement de deux semaines depuis la survenue des évènements amenuise les chances de leur survie. Les syndicats appellent donc à l’ouverture d’une enquête indépendante pour situer les responsabilités.
Les travailleurs se sont également prononcés sur la cherté de la vie notamment la possible augmentation du prix du pain. La fédération syndicale s’est dite opposée à toute tentative d’augmentation des prix. À les croire, les populations sont déjà épris par d’autres maux. En lieu et place, l’unité d’action syndicale propose un accompagnement du gouvernement et des réajustements internes afin que la hausse des prix du blé n’impacte pas sur le prix du pain.