
Dans un entretien accordé à la télévision nationale le 23 août, le Premier ministre Albert Ouédraogo a laissé entendre que dans le cadre du retour de l’ex-président Blaise Compaoré au pays, des démarches ont été entamées auprès de la famille Sankara ainsi que du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Des déclarations qui ont été par la suite démenties par la famille du père de la révolution et de l’instance de régulation des juridictions. Dès lors des voies s’élèvent au sein de l’opinion demandant la démission du Chef de l’exécutif.
La nomination du premier ministre, un pouvoir discrétionnaire du chef de l’état.
Le premier ministre est nommé par le président du Faso et est comptable à lui. Selon les dispositions de notre loi fondamentale « le Président du Faso nomme le Premier ministre au sein de la majorité à l’Assemblée nationale et met fin à ses fonctions, soit sur la présentation par celui-ci de sa démission, soit de son propre chef dans l’intérêt supérieur de la Nation » À travers ces dispositions, l’on s’aperçoit que le premier ministre ne serait inquiété si le Président dit mot ou encore il décide de rendre le tablier à son initiative.
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