L’invité de la rédaction du mardi 30 août de votre journal était Mme Yvette Belem, Présidente de l’Observatoire National Indépendant pour une Transition Réussie. Un entretien sur la situation nationale et des activités menées par l’Observatoire pour le retour de la Paix
Nous vous proposons un extrait
Comment l’ONI-TR analyse la gestion de la crise sécuritaire par les militaires?
YB: Contrairement à ce qu’eux d’autres pensent que c’est le statut quo, nous pensons qu’il y a une amélioration. La question du terrorisme ne peut pas être résolue du tic au tac, c’est un, la question du terroir aussi ne peut pas être résolue uniquement par les militaires, donc nous voyons que le militaire Paul HENRI Sandaogo Damiba a évolué depuis le 24 janvier à aujourd’hui. Au départ, les hommes politiques étaient hors des rangs, mais de nos jours ils reviennent, la dernière fois on a vu le premier ministre qui a reçu les différentes couches (…) c’est pour dire que eux-mêmes se sont rendus compte qu’il faut impliquer tout le monde pour gagner cette lutte. Ce que nous observons et voyons et continuons de demander, parce qu’au départ, on a ressenti une certaine réticence au niveau de certaines couches de la société notamment la société civile (…), et nous avons toujours demandé à ce que tout le monde s’unisse, qu’il y ait l’unisson autour de Paul Henri SANDAOGO Damiba , et nous avons constaté qu’à nos jours beaucoup d’OSC sont en train de revenir à recentrer autour du PrésidentPaulHenriSandaogoDamiba, et nous dès qu’il est venu, on a cru en lui, parce qu’on s’est dit que c’est un enfant du pays. Tout le monde aime le Burkina, mais lui il a eu le courage, il s’est donné un objectif, tirer son pays des mains des terroristes. Il a trouvé la vision, mais il n’a pas dit qu’il va le faire seul. Sûrement qu’en pensant à cela, il a cru qu’en lançant ce MPSR, les fils et les filles allaient être autour de lui; mais il a tenu bon jusqu’à ce que les gens se rendent compte qu’il est sur une ligne droite de retrouver la paix et la sécurité pour notre pays. Et là ce n’est que notre joie en observant cela et nous prions toujours Dieu pour que les gens se recentrent toujours autour de lui et les discussions qui en mènent soient des discussions qui viennent du cœur, des discussions sincères, parce que si on veut avancer, ce n’est pas seulement les bonnes choses qu’on dit. Si ça ne va pas et qu’on veut rehausser, on donne des bonnes observations et des bonnes critiques pour aller de l’avant et je sais que M. le Président avec son équipe ne vont pas mettre de côté les bonnes observations.
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