
Le Président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri SANDAOGO Damiba s’est adressé à la nation dans la soirée du dimanche 04 septembre. Un rendez-vous pour donner les 05 mois de gestion de la crise depuis leur arrivée au pouvoir. Juste après cette annonce les débats vont bon train dans les grins de thé, marchés, groupes WhatsApp.
Moussa Diarra, un citoyen que nous avons rencontré dans la matinée de ce 05 septembre dans un cafétéria de la place semble être remonté contre l’attitude de la plupart des Burkinabè face à la situation sécuritaire. Il dénonce un laxisme du peuple
“Damiba seul peut-il faire le travail ? Combien de chefs d’État sont passés? On dit que l’union fait la force, voilà le pays voisin le Mali c’est un exemple, ce sont des vrais patriotes; ils se sont donnés main dans la main. Aujourd’hui l’ennemi n’arrive plus à faire ce qu’il veut, les infiltrations se sont faites plusieurs fois mais n’ont pas réussi, ils ont été démasqués. On a pas dis que les maliens s’entendent mais pour cette situation ils se sont solidarisés pour la circonstance pour aller ensemble. Chaque matin Damiba, chaque midi Damiba chaque soir Damiba, j’interpelle les partis politiques, les OSC de quitter dans ça. Cela n’est pas bien encore moins responsable peut-être si Damiba quitte et que l’on mette quelqu’un d’autre ce sera pire. Il est venu pour faire ce qu’il peut faire. La France a fait ci la France a fait cela, Damiba à fait ça Damiba a fait ci où sommes-nous. nous qui sont subissons, nous sommes où ? Interpellons notre frère, discutons avec lui, montrons lui le chemin ce n’est pas la peine d’aller dans les rues ; des partis politiques, des hommes matures qui sont assis devant la télévision entrain d’insulter des ministres, des députés cela veut dire quoi?” s’interroge t-il.
Il poursuit qu’au lieu d’être dans cette posture nous devons s’unir.
“Laissons tout ça, soyons unis. Une chose que je regrette de ce gouvernement, au lieu de prendre 60 milliards pour parler de réconciliation mais la réconciliation se fait dans la paix si il y’a l’insécurité quelle réconciliation vous voulez. D’abord ces 60 milliards pouvaient nous permettre d’avoir combien d’avion de guerre pour aider nos FDS parce que quand tu pars au front et que tu es bien armé tu as confiance en toi même. Ces militaires que l’on veuille ou pas à compter de Damiba jusqu’au dernier soldat ce sont nos frères, nos oncles cousins enfants… Pourquoi ne pas voir ce côté ? Pourquoi la politique de l’intestin ? Pourquoi ne pas dire la vérité ? Damiba n’es pas un Dieu, il n’est pas un saint, c’est quelqu’un qui est appelé à faire des erreurs comme tout autre. Je ne le défend pas. Cette situation n’est pas une question de gouvernement ni de militaires seulement. La société civile doit être un service de renseignement plus puissant que l’armée parce-que c’est nous qui vivons la chose. Mais non on refuse d’aider un temps soit peu les FDS” s’insurge monsieur Diarra.
Le Président Damiba dans son adresse a fait un diagnostic de la situation sécuritaire avant leur arrivée. Il résulte que notre pays se trouvait dans une situation très critique et que l’avènement du 24 janvier était la panacée.
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