
Le fleuve Goïta est loin de tarir d’éloges au pays des hommes intègres. À l’occasion du 62e anniversaire du Mali, des citoyens burkinabè regroupés autour du mouvement La France Doit Partir ont remis un drapeau burkinabè à l’ambassade du Mali ce jeudi 22 septembre 2022 à Ouagadougou.
Conduite par Aboubacar Ouédraogo, la délégation dit venir montrer l’attachement du peuple burkinabè à la lutte menée par le Président malien Assimi Goïta. “Nous sommes contents de Assimi Goïta, donc nous avons saisi l’occasion pour passer saluer l’ambassadeur du Mali, et lui dire que nous sommes de coeur avec lui. Si le Mali se libère, c’est le Burkina qui se libère”, a déclaré M. Ouédraogo. Et d’ajouter “Nous sommes venus ici pour soutenir les Maliens dans la lutte qu’ils mènent. Nous sommes venus pour montrer que le Mali c’est le Burkina, le Burkina c’est le Mali”.
Pour les visiteurs, le Président malien mérite l’approbation de tous au regard de ses actions contre le néocolonialisme. “Nous sommes contents de Goïta parce qu’il n’accepte pas l’impérialisme et le néocolonialisme, c’est pour ça que nous sommes venus lui témoigner notre soutien et saisir de l’occasion pour appeler les chefs d’États africains à s’unir pour lutter contre les acteurs du néocolonialisme, renchérit M. Ouédraogo.
L’nitiative appréciée par le chargé des affaires de l’ambassade du Mali au Burkina, le Mali n’ayant pas d’ambassadeur au Burkina Faso actuellement. “Je suis content de cette initiative. Je vous remercie beaucoup”, a rétorqué M. Cissé à la réception du drapeau. Les visiteurs ont par ailleurs appelé les différents Chefs-d’Etats africains à se tenir main dans la main pour. “Ce que nous voulons c’est que les Africains se réunissent pour pousser la France vers la sortie, pour mettre fin au néocolonialisme”, conclue Aboubacar Ouédraogo.
La manifestation du jour a été encadrée par une unité de la police nationale. Elle intervient quelques semaines après la visite du Président burkinabè Paul Henri Sandaogo Damiba à Bamako.
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