En conférence de presse ce 24 octobre, une coalition de femmes a fustigé la mise à l’écart des femmes dans le processus de formation des organes de la transition. En effet, selon Mme Coulibaly Zenaba née Zongo et ses camarades au cours des assises nationales ténues le 14 octobre dernier les femmes ont été moins représentées. Également la transition passée, elles ne représentaient que 21% à l’assemblée législative de Transition.
Cependant le Burkina est signataire de texte régionaux exigeant le respect de l’égalité du genre dans les postes. Elles ajoutent que même sur le plan interne des textes régissent cela. C’est ainsi qu’elles appellent le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré “à la prise en compte de la parité dans le gouvernement de la transition et dans le quota qui lui est réservé à la désignation des membres de l’ALT”. Également elles interpellent le président du Faso et le premier ministre “à veiller à l’application systématique dans toutes les nominations aux postes de décision”.
Pour conclure, elles ont manifesté leur volonté à contribuer à l’édification d’un Burkina de Paix et à rendre compte de leurs gestions.
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