
Le capitaine Ibrahim Traoré continue de gagner les cœurs des Burkinabè par son exemplarité dans la gestion de la chose publique. Arrivé au pouvoir par un coup d’État qui a emporté Paul Henri Sandaogo Damiba, Ibrahim Traoré, capitaine de l’armée burkinabè imprime sa marque de gouvernance.
Des actions dans la lutte contre le terrorisme
Pendant que la capitale ne s’était pas encore remise de ses cicatrices du coup d’État, un pont aérien a été mis en place par “IB et ses hommes” pour faciliter le ravitaillement des villes sous embargo. En 72h, Seytenga, Djibo, Arbinda et autres localités ont été ravitaillées. Des offensives sont lancées pour traquer les “bandits armés”. Plusieurs bases ont été démantelées et neutralisées par les braves soldats burkinabè. Pour renforcer l’effectif des forces armées nationales, un recrutement de plus de 60.000 combattants volontaires est lancé. La mobilisation ne se fait pas attendre car ils étaient plus de 90.000 personnes à se faire enrôler. Aussi les régions militaires qui étaient au nombre de trois (03) ont été portées à six (06). Également des Bataillons d’intervention rapide ont été créés. Des jeunes capitaines “compétents” sont portés à différents postes de responsabilité. L’acquisition de nouveaux matériels militaires a mis le peuple d’accord quant à la ferme volonté du capitaine IB à finir avec ces “bandits armés”.
La corruption, le détournement des deniers publics, le favoritisme ont toujours été les grands maux de la société burkinabè. Le pouvoir Traoré veut rompre avec ces pratiques. Comme l’on a l’habitude de dire que le bon exemple commence par le chef, IB a renoncé à son salaire de Chef d’Etat pour ne se contenter que sa rémunération de Capitaine. Aussi le décret qui avait revu à la hausse le salaire des ministres a-t-il été abrogé. Les membres du gouvernement sont payés sur la base du décret de 2008. Les représentants à l’Assemblée législative de Transition sont sans salaires sauf qu’ils sont en session permanente. Au cours du mois de novembre, les membres du gouvernement ont consenti 50% de leurs salaires pour participer à l’effort de guerre. Un compte populaire a été ouvert pour permettre aux bonnes volontés de contribuer à cet effort de guerre.
Des défis à relever
Si l’on est tous unanimes que ceux qui nous attaquent sont nos propres frères, nous devons se poser la question: qu’est-ce qui peut amener un Burkinabè à se rebeller contre un autre ? Les premières réponses sont: le chômage, le manque de confiance en soi, l’inefficacité de nos politiques de développement. Le gouvernement gagnerait donc à trouver de quoi faire à la jeunesse qui actuellement est sans espoir et sans avenir. Le régionalisme et je suis fils d’un tel doivent s’arrêter quand il s’agit des questions d’intérêt national.
Le désordre dans nos gares.
Il est inconcevable et inadmissible qu’à l’étape actuelle de la guerre, dans nos gares il n’y ait aucun contrôle policier. Les bagages des passagers sont chargés sans le moindre contrôle dans nos gares. De la même manière que l’on est rigoureux à l’aéroport, cette même rigueur doit être exigée dans nos gares. Aussi le ministre des transports devrait prendre un arrêté pour interdire tout embarquement de passagers hors gares et les arrêts inopinés sur la voie. Cela va permettre de mieux identifier les passagers.
Facebook, la nouvelle télévision
Le désordre que nous vivons actuellement sur les réseaux sociaux notamment Facebook n’est pas de nature à faciliter la lutte contre le terrorisme. Le pouvoir gagnerait à recadrer certains de ses soutiens surtout les nouveaux “propriétaires” de Facebook adeptes aux directs ou live. Certains par leurs discours et propos sont plus extrémistes que ceux que l’on appelle terroristes.
Le retour de la paix au Faso y va de nos actes et comportements.
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