
Une vue du complexe
Fin ce 18 décembre 2022, des cours pratiques et pragmatiques en football à Doha au Qatar pour le compte de la 22ème édition de la coupe du monde. Les meilleurs combattants et plus méritants sont de retour au bercail. Le quatuor de tête composé de l’Argentine, de la France , de la Croatie et du Maroc, a reçu chacun à des dégrée divers, les honneurs et reconnaissances dus à de dignes ambassadeurs.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à Rabat au Maroc, à Zagreb en Croatie, tout comme à Paris en France et surtout à Buenos Aires en Argentine, les inconditionnels et fanatiques supporters, n’ont pas marchandé, leurs déplacements pour accueillir comme il se doit, leurs combattants de retour du front.
Le bilan technique somme toute, est reluisant même si de part et d’autre, il est aussi mélancolique et dès fois cruel. Mais on ne cessera jamais de le clamer haut et fort, c’est tout ce « foure-tout » qui fait le charme de cette boule ronde, insaisissable comme la fortune.
Bref, QATAR 2022 a certainement tenu toutes ses promesses. Quoiqu’on dise, quoiqu’on fasse, Il fait désormais parti de l’histoire du football mondial.
En attendant l’Afrique du football au sortir la 22ème édition, a changé son fusil d’épaule par l’entremise du Maroc. En effet, les Lions de l’Atlas à partir du rectangle vert, ont déjoué tous les pronostics en se qualifiant pour les ½ finales d’une coupe du monde de football, une première, un exploit historique pour tout le continent africain. Walid Regragui, ce technicien local venu de nulle part, a vaincu le signe indien d’un continent en intégrant de fort belle manière, le dernier carré d’une coupe du monde de football. Mieux, la sélection royale chérifienne a ensuite fait fort, en se classant 4ème du chelem, c’est-à-dire au pied du podium, car battue malheureusement par la Croatie 1-2, lors de la petite finale ou match de classement. Quel cran ! ce rescapé africain n’est donc pas passé loin du pot.
Après 3 premières tentatives africaines, infructueuses avec le Cameroun en 1990, le Sénégal en 2002 et le Ghana en 2010, le Maroc des Saîss, Hakimi, Ziyetch, Bonou et Walid Regragui le maître à penser et autres, ont démontré qu’à cœur vaillant, tout ce qui est imaginable par l’homme est réalisable par l’homme. Et à y voir même de près, on peut affirmer sans risque de se tromper que le royaume du Roi Mohamed VI, pièces justificatives en main, n’a pas son 2 en Afrique ; le Onze national du Maroc devenu par la force des choses le trouble fête africain, a donné à voir au monde entier un incroyable parcours à QATAR 2022. Tout ceci est la résultante du rayonnement international voulu et conçu par des hommes et des femmes de ce pays, bien inspirés, dire des têtes bien faites, pleines d’idées lumineuses.
En effet, dirons-nous, rien ne sert de courir il faut toujours partir à point. Voici près de 2 décennies, le football au pays du Roi Mohamed VI est une « affaire d’Etat, un savoir-faire-faire », compris, adopté et mis en musique par tous. Autrement dit, la raison d’être du joyau le « Complexe Sportif Mohamed VI de Rabat », rénové en 2017, est aussi toute trouvée, car en la matière, l’on n’est jamais leader par hasard ; demain se préparant aujourd’hui.

Ce parcours sans précédent en coupe du monde de football, les Lions de l’Atlas le doivent à la vision d’un Roi, qui « voit toujours grand », pour son royaume et pour l’Afrique. En effet, d’un coût estimé à 63 milliards de dollars, bâti sur une superficie de près de 30 hectares, ledit complexe sportif doté d’infrastructures et d’équipements de pointe conformes aux standards de la FIFA, est l’un des plus important au monde. Plus intéressant encore, le joyau est ouvert à tous les pays qui en font les demandes pour les besoins du moment.

De tout temps, le Maroc a été le plus sollicité « camp d’entrainement et de préparation aux compétitions » des équipes Burkinabé. Le Maroc au fil des ans, soit dit en passant, s’est érigé en levier de développement du football continental à cause de son offre organisationnelle, infrastructurelle et technique de pointe.
Et ce n’est pas une vue de l’esprit de dire que le Maroc, ce digne représentant de l’Afrique au mondial qatari et classé 4ème excusez du peu, a acquis ainsi un statut et une certaine crédibilité au sein de la FIFA, l’organe régissant le football mondial. Et tenez-le pour dit ! Le prochain championnat du monde de football des clubs de 2022 aura lieu en Afrique et au Maroc du 1er au 11 février 2023. Ainsi en a décidé en tout cas la FIFA.
Ça se voit déjà, seul travail paie, un grand n’est plus un petit ; Et selon certains observateurs avertis de la scène footballistique internationale, il se pourrait que dans le même élan des retombées pour le continent africain après la prouesse du royaume chérifien à Qatar 2022, la FIFA encourageasse le Maroc à poser sa candidature pour une co-organisation avec le Portugal et l’Espagne de l’édition centenaire de la coupe du monde de football en 2030.
En rappel, la 23ème édition, la première à 48 nations, sera co-organisée par les Etats-Unis d’Amérique, le Canada et le Mexique, du 08 Juin au 03 Juillet 2026.
Qu’on le veuille ou non, le Maroc joue désormais dans la cour des grands. Tout se mérite donc sur terre. Et Le football restera toujours, la meilleure école de la vie et de l’excellence. Oyé Oyé ! Viva Maroc, Viva Africa.
eclairinfo.net
V.M.H