
Il est plus facile à Ouagadougou d’avoir du lait frais de vache en ces temps-ci que de vouloir se procurer du #super 91. Ce liquide est devenu si précieux que même les bourgeois sont contraints de faire des économies. Pour cause, la nationale des hydrocarbures a annoncé lundi une perturbation dans la distribution de cette substance. Les populations ont ainsi pris d’assaut les stations de services. Pour la plupart leurs contenus ont été vidés. Les quelques rares disposant toujours de super 91 sont bondées de monde. Pour espérer être servi, il faut au moins 2 à 3h d’attente. Les plus malins viennent avec des bidons, font le plein et partent revendre. Là le prix est différent à la pompe. Il faut payer entre 1000 à 2000 francs CFA le litre. Mais pour avoir aussi, il faut être un gros bras. Même ceux qui avaient jurer ne jamais mettre du carburant dans les stations par terre sont dans les rangs. “Je suis là depuis” peut-on entendre de pasage. Ce qui fait que, si vous croisez un citoyen entrain de pousser son engin à Ouagadougou, ne chercher pas loin ,il est en panne de carburant.
Malgré la rassurance du gouvernement quant à la normalisation de la situation, force est de constater que jusqu’à présent les citoyens sont dans la souffrance.
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