
Boubakar SAWADOGO, est le nouveau patron des Sports Burkinabé. Vendredi dernier, l’homme ne s’est pas embarrassé des pratiques protocolaires en allant à la rencontre des principaux acteurs des Fédérations des sports burkinabé. Aux représentants des 31 Fédérations que compte le pays, le Ministre Sawadogo leur a traduit ses espérances dans un bref délai, et entendu aussi les fortes attentes du mouvement sportif burkinabé sous la houlette du président du Comité National Olympique et des sports burkinabé, Jean YAMEOGO.
De ces échanges cordiaux, on retiendra que la passion pour une vie active des sports reste la même, avec Pierre ou Paul. Faire du Faso, une Nation sportive qui compte en Afrique et dans le monde ; en tout temps et en tout lieu, faire du savoir-être un rouleau managérial annonciateur d’un savoir-faire, brillant de convoitise, porteur d’espoir pour le peuple burkinabé.
Et comme il fallait s’y attendre, ce qu’il est convenu désormais d’appeler « l’affaire rénovation du stades du 4 août », a occupé le haut du pavé de la rencontre de prise de contact entre le nouveau Ministre et les structures fédérales. Un dossier bien malheureux et exécrable à tout point de vue. Ce qui est palpable, le mouvement sportif condamne sans appel, le cirque qui a lieu en ce moment au département chargé des sports, de la Jeunesse et de l’Emploi. Et à en croire le Ministre Sawadogo, « le Président de la Transition veut un stade du 4 août propre avant la fin de la transition ». Mais à condition que « le bonnet blanc ne soit pas blanc bonnet ».
L’occasion a été également belle et propice, pour le monde sportif national, de solliciter de sa tutelle, un « un face-à face » avec le capitaine Traoré, Président du Faso ; la cerise sur le gâteau, sera l’obtention d’un siège de représentativité des sportifs, à l’Assemblée Législative de Transition (ALT). Vous l’aurez aisément compris à demi-mots, que le « partage du gâteau de l’ALT » s’est fait sans fair-play sportif. Vivement alors qu’au sortir de cette étape combien importante de l’histoire du pays, que les sports burkinabé vivent et célèbrent enfin, le renouveau, la renaissance vraie, c’est-à-dire, le changement absolu de mentalité.
Quoiqu’il en soit, la gloire d’une Nation se compte également, sur le nombre de ses succès sportifs ! Le sport est donc une priorité nationale tout comme…
V.M.H/Le Doyen
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