
Le Mouvement des peuples Citoyens a noté ce 18 mars une dégradation continue de la situation sécuritaire au Burkina Faso. C’est au cours d’une conférence de presse ténue à Ouagadougou. Selon Idrissa NOGO, coordonnateur du mouvement, 60% du territoire national échappe au contrôle de l’état sous la présidence du capitaine Ibrahim Traoré.
“La dégradation exponentielle de la situation sécuritaire, humanitaire et alimentaire ne doit pas être un prétexte pour des coups d’Etat militaro-militaires à la chaîne au Burkina. La preuve ? Que ce soit sous le MPSR1 ou le MPSR2, une bonne partie du territoire national est hors du contrôle de l’Etat. Toutefois, sous le président Paul-Henri Sandaogo Damiba, cette partie qui était de 40% a considérablement augmenté pour atteindre quelque 60% aujourd’hui” note le MPC.
Sur le nombre de déplacé internes, Idrissa NOGO et ses camarades notent une hausse.
“Quant aux PDI dont le nombre avait baissé de 20% (passant de 1 902 150 au 30 avril 2022à 1 520 012 au 31 août 2022), il est reparti à la hausse pour atteindre, selon le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (Conasur),1.938.792 à la date du 31 janvier 2023 avec subséquemment plus de besoins en termes d’abris, d’alimentation et d’eau potable” déplorent les membres du MPC
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