
Les hostilités de la 3e édition du festival de la culture San ont été officiellement lancées dans l’après-midi de ce 25 mai. C’est dans l’arrondissement 05 de la commune de Ouagadougou plus précisément au terrain BOGODOGO. « La culture San, facteur de résilience et de la cohésion sociale », tel est le thème retenu pour la célébration.

Pour la présente édition, des innovations sont à noter a en croire TOE URBAIN, président du comité d’organisation par ailleurs promoteur du festival. « Nous avons eu à faire quelque chose de plus en invitant nos cousins gourounsi comme invité d’honneur ; aussi nous avons beaucoup d’activités au programme et vu le contexte arriver à maintenir le festival c’est l’essentiel » s’est-il exprimé. Se prononçant sur l’intérêt du thème Monsieur TOE a laissé que par la culture, il est possible de retrouver la paix que nous recherchons tant. « Aujourd’hui nous traversons une période très difficile et que les filles et les fils n’arrivent pas à vivre en paix. Sans la cohésion rien n’est possible. Pour mener cette cohésion je pense qu’il faut des initiatives(…) et ses initiatives, il y’ a la culture qui est le socle de tout. En se basant sur la culture je pense que nous pouvons mener une lutte pour que tout soit en ordre. Cette paix que nous cherchons aujourd’hui se trouve dans la culture » se convainc-t-il.

Selon le représentant de la communauté gourounsi , invitée d’honneur à cette troisième édition, Monsieur Bienvenu BAKIONO, la culture est la base de tout et cette initiative de promotion de la culture San est à saluer. « Quand on a tout perdu et quand on ne sait pas où l’on va, il faut retourner là où l’on vient. Je pense qu’aujourd’hui le Burkina est en difficulté et la cohésion sociale est menacée. Nous vivons dans une crise sécuritaire. Je disais tantôt, c’est une jeunesse qui croit à la culture comme socle de développement. Nous devons retourner à nos valeurs chercher à renforcer cette cohésion sociale à travers la fraternisation » a-t-il soutenu.

Pour le représentant du parrain monsieur Adana Diallo, aujourd’hui nous faisons face à une crise sécuritaire et la culture pourrait être un moyen pour se libérer de ce joug. Durant 96 heures, le terrain BOGODOGO va rythmer aux pas de la musique et de la danse samo. Pour l’ouverture le public a eu droit à une prestation des masques de GOSSINA.
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