
La Coalition Burkinabè contre le Cancer (COBUCAN) a renforcé les capacités d’une soixantaine d’hommes et femmes de médias sur le cancer du col de l’utérus. C’était le jeudi 25 mai à Ouagadougou.
Dans le monde, une femme meurt toutes les deux minutes du fait du cancer sur le col de l’utérus. Cependant le dépistage et le vaccin contre ce cancer est gratuit. Une situation qui se justifie pour la plupart par le manque d’informations des populations. C’est fort de cela que la coalition burkinabè contre le cancer a initié une session de formation au profit de 60 journalistes afin que ceux-ci sensibilisent les masses sur la nécessiter de se faire dépister et vacciner.

« Nous avons pu constater que le gouvernement a fait des efforts ; que les hôpitaux font des grands efforts. Malgré toute la mortalité liée au cancer sur le col de l’utérus ne fait que croitre. Et cela est lié à un seul aspect : C’est le retard diagnostic. Les femmes mettent beaucoup de temps avant de venir dans nos hôpitaux. Et comment contrer ce retard diagnostic ? Cela ne peut se faire qu’à travers la communication, la sensibilisation. Et cette communication, les maitres, ce sont les hommes et femmes de médias » explique professeur Nayi ZONGO, président de la COBUCAN.
C’est sous le patronage du ministre en charge de la communication, Jean Emmanuel Ouédraogo que s’est tenue cette formation. Celui-ci s’est fait représenté par son Directeur de cabinet, Galip SOME.
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