
Les travaux de construction du Parc de Loisirs du Musée National ont été officiellement lancés ce 20 juillet. C’est en présence du ministre en charge de la défense, représentant du premier ministre, du ministre en charge de la communication de la culture, des arts et du tourisme monsieur Jean Emmanuel Ouédraogo.
Un ouvrage composé d’un parc d’attraction couvert de 5000 m² ; un parc aquatique comprenant 3 piscines dont une à vague, une avec des toboggans géants et une pour les enfants; une salle polyvalente de 600 place plus un restaurant de 350 places; un pub dénommé le Village; un parking automobile de 230 places.
Selon le ministre en charge de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo président de la cérémonie, ce joyau architectural sera un lieu de loisirs, de détente et d’attractions des citoyens.
‹‹ La cérémonie de ce soir est l’heureuse aboutissement d’un projet qui était en préparation depuis de longues années. Et je pense que ce soir au niveau du ministère de la culture, on est pleinement satisfait de cet aboutissement parceque la réalisation de ce parc d’attraction qui est un parc de loisirs de détente mais aussi un lieu de récréation va apporter une nouvelle perspective pour le musée national›› a-t-il soutenu. La réalisation de ce projet a été possible grâce à un partenariat public-privé et est porté par un compatriote de la diaspora du nom de Mathieu Ouédraogo. Cet après un séjour au bercail du constat que l’entrée de “notre musée national n’était pas aménagé ni valoriser à l’image d’un musée national”. Un courage salué par le ministre en charge de la Communication. ‹‹ Ce qu’il faut également dire c’est qu’on est heureux que ça soit un projet porté par un compatriote qui malgré toutes les difficultés mais également toutes les conditions qui ont été mises pour parfaire à l’aboutissement de ce projet est resté engagé avec l’ensemble de ces partenaires ›› précise-t-il.
Le ministre en charge de la défense, représentant le premier ministre, patron de la cérémonie n’a pas manqué de souligner la participation de ce parc à la lutte contre le terrorisme. ‹‹ Ce projet est assez important parce qu’on parle aussi de résilience dans cette guerre asymétrique qui nous est imposé. Il ne faut pas qu’on voit en la résilience une crispation au contraire il faut qu’on montre être fier et quand on a des problèmes on vit, on survit dedans. C’est cela avoir une volonté mais c’est ça qu’on veut que les burkinabè aient en eux en tout temps et en tout lieux ›› soutient-il.
Le temps imparti pour la réalisation de ce joyau est de 18 mois et s’élève à un coût de 5 milliards.
Moumouni Ouédraogo, stagiaire
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