
Les élèves de la 52eme promotion de l’École Nationale de la Police ont effectué leur sortie de fin de formation. C’est ce 21 juillet au sein de l’école sise au quartier Larlé de Ouagadougou. Composée de 747 policiers de la police nationale et 189 de la police municipale, la promotion a eu pour nom de baptême “la reconquête”. Un nom qui illustre parfaitement l’actualité au vu de l’engagement des forces combattantes pour la reconquête du territoire national sous emprise terroristes. C’est en présence des ministres en charge de la fonction publique, celui de l’administration territoriale et de la sécurité, le ministre délégué chargé de la sécurité, du directeur général de la police nationale, du directeur général de l’école nationale de police que les impétrants ont reçu leurs épaulettes.

Le ministre délégué chargé de la sécurité Mahamadou Sana prenant la parole a invité les impétrants à être des policiers responsables, exemplaires au service de l’État . ‹‹ Le parchemin que vous venez d’obtenir est le couronnement de deux années d’efforts et de sacrifice marquées par d’intenses formations physiques et intellectuelles. Désormais, vous êtes aptes à affronter le terrain de la lutte contre l’injustice, la délinquance et surtout le terrorisme… Je vous exhorte à toujours être des policiers intègres, honorables et exemplaires dans vos services et unités.soyez les défenseurs des droits humains!Protégez la veuve et l’orphelin !Haïssez la corruption ›› a-t-il lancé.

Le ministre d’État, Basolma Bazie représentant le premier ministre, patron de la cérémonie n’a pas manqué de rappeler que pour le retour de la paix les burkinabè doivent être prêts à consentir tout sacrifice.
‹‹ Que ce peuple burkinabè comprenne que l’appel au sacrifice, ces sacrifices qui sont multiformes; que les dirigeants savent très bien que les conditions de vie sont très difficiles. Mais nous sommes en train d’avancer sûrement mais de façon très vaillante en comptant sur tout un chacun. Au peuple burkinabè à faire en sorte que dès lors que y’a un appel au sacrifice, ça devrait pas se faire avec murmure. Nous savons certes que ces difficiles mais ces sacrifices qui doivent être consentis si ça devrait nous permettre de dire à l’ensemble de nos frères qui sont dans les différents cimetières de se relever, on allait le faire à cœur joie ›› insiste le ministre d’État.
La cérémonie s’est tenue sous le thème ‹‹Contribution de l’école nationale de police à la mise en œuvre de la politique de sécurité nationale ›› et placée sous le parrainage de l’homme d’affaires burkinabè, Lassina Diawara.
Moumouni Ouédraogo, stagiaire