
Ils étaient encore nombreux ce 29 septembre à la place de la nation de Ouagadougou pour apporter leur soutien à la transition. Pour ce meeting, en plus de réaffirmer leur soutien au capitaine Traoré, les manifestants ont un message important. Ils veulent une nouvelle constitution différente de celle calquée à l’image de la constitution française. Cette vielle colonie qui empêche les États à se développer surtout ceux qui ont des aspirations révolutionnaires.
À tour de rôle, les leaders comme les premiers responsables des OSC initiateurs de cette marche se font appeller succèdent sur le podium. Chacun est porteur d’un message. Cependant un seul discours, celui de briser avec les vielles pratiques. Les louanges du Président Traoré pleuvent. Son courage, sa bravoure à rompre avec les occidentaux, son combat contre l’impérialisme sont célébrés. Le sauveur du Burkina contre les hordes terroristes est enfin arrivé. Cependant notre loi fondamentale, à savoir la constitution constitue un obstacle pour mieux faire la guerre. Il nous faut une nouvelle constitution différente de celle à l’image française. Un texte qui va refléter nos réalités. Oui c’est la volonté du peuple. Le peuple veut une nouvelle constitution. Un appel qui est entendu par le président, le capitaine Ibrahim Traoré. Au cours de son entretien avec la presse dans la même soirée du 29, son excellence a laissé entendre que la loi fondamentale va connaître des modifications. Et cela ne va pas tarder. Bientôt le Burkina aura une nouvelle constitution, celle qui prendra en compte les réalités du terroir.
Daouda Sawadogo
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